8.08 Gettysburg


La qualité médiocre de cette huitième saison est entièrement la faute des scénaristes. Le cast et leurs personnages, je les aiment toujours autant, c'est la manière dont ils sont terriblement exploités qui m'exaspère de plus en plus. La dernière fois, je vous disais que les employés de Dunder Mifflin étaient devenus des marionnettes stéréotypés et manipulé de manière à répéter sans cesse la même histoire. Avec "Gettysburg", c'est pareil, mais en pire. 

Comme à chaque fois depuis le début de saison, les scénaristes se sentent obligé d'inventer une histoire dont le point de départ est l'insécurité d'Andy et la manière dont ses employés vont se rallier pour le rassurer. Sauf que ça commence à être doucement idiot puisque comme Jim le rappelle de manière totalement forcé (et comme il l'avait déjà rappelé dans "Lotto"), tout le monde aime Andy, point final. Pourtant, ce dernier en fait de nouveau des caisses et nous voilà reparti en plein air, de manière à garantir aux acteurs une petite sortie sympathique. Au mieux, c'est une vulgaire leçon d'histoire pour ceux qui n'y connaissent vraiment rien à la guerre civile. Au pire, c'est une intrigue déjà-vue qui traîne en longueur et ne raconte rien de drôle et rien de nouveau. C'est vraiment con parce qu'il y a toujours moyen d'innover et la nouvelle formule de la série laisse le champ à toute possibilité mais non, on en revient toujours au même sans plus aucune trace d'inventivité. Et si ça continue comme ça, non seulement je vais en vouloir aux scénaristes, mais c'est les personnages que je vais commencer à détester (Kevin et Gabe sont déjà sur ma liste, hélas). Et ai-je besoin de rappeler que toute once de réalisme a disparue ? La bataille de la ferme Schrute nous le rappelle cruellement...

Je ne vais pas m'attarder sur l'intrigue secondaire qui m'a rappelé à quel point Robert California avait un potentiel qui semble ne jamais vouloir être exploré à sa juste valeur. James Spader a beau exceller, ses interventions sont écrites à la truelle et plutôt que d'exploiter un Ryan plutôt en forme, c'est encore Kevin qui est mis en avant et nous fait perdre complètement notre temps. 

Les seules choses qui m'ont faire rire sont : le cold open, une réplique de Ryan et l'enthousiasme de Creed dans le bus. En tout, à peine deux minutes. C'est très très peu. Il s'agit probablement du pire épisode pour le moment et les choses peuvent encore s'aggraver...

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