3.08 Here Comes Santa


Un épisode clairement divisé en trois parties : du drama judiciaire, de la romance et du politique fun. Alors forcément, il est un peu inégal et maladroit, mais tout de même vachement divertissant. 

Bien que déjà vu dans la série, le principe du compte à rebours autour d'un condamné à la peine de mort est l'occasion d'avoir une affaire pleine de tension et d'émotion, où chaque personnage remet en cause ses principes et son éthique. Et cette intrigue avait tout pour plaire, menée par une Alicia en plein conflit intérieur, une Diane qui n'hésite pas à faire mentir une famille toute entière (et un prêtre incarné par le Papy Salazar de Breaking Bad !) ainsi que le vraiment sympathique adjoint Justin Coyne. Seulement, les scénaristes se sont plantés sur un point majeur : le détenu en question est une grosse caricature de bad guy qui ridiculise toute les subtilités des questionnements qui entourent sa mort prochaine. C'est toujours assez prenant à regarder mais la scène finale est tellement pataude, cartoonesque que l'on a envie de rire là où l'on aurait dû être surpris ou ému. 

Pendant ce temps, c'est la fête au bureau du procureur, où Cary s'amuse avec ses deux fantasmes ethniques (c'est lui qui le dit, pas moi !) tandis que Peter est sûrement occupé à chercher des saloperies concernant Will, le monsieur qui lui a piqué sa femme. Là encore, faudra repasser pour la finesse d'écriture. Encore une fois, on nous montre que c'est pas facile pour Kalinda de jongler entre son petit jeu d'enquêtrice et ses véritables sentiments. Les shippers se réjouiront de leur baiser, les autres commenceront à être fatigué d'une Kalinda qui tourne en rond. Quand à Diana, elle manque pour l'instant de consistance pour que l'on s'y intéresse vraiment. 

Si le reste avait été un peu plus solide, j'aurais sûrement bien ri devant l'intrigue politique décalée où Eli protège un candidat pris en flagrant délit de gâterie avec le Père Noël (d'où le titre de l'épisode, lui aussi très poétique). Mais c'était carrément too much quand on l'additionne à toutes les maladresses précédentes et à une énième romance, cette fois entre la fille d'Eli et Zach. La seule scène qui m'a fait ouvertement marrer, c'est celle où Jackie affronte un Mac et perd le combat. 

Bien que l'on ne s'ennuie pas en le regardant, cet épisode pêche par son manque flagrant de subtilité, ce qui est peu habituel dans The Good Wife.

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