8.12 Pool Party



C'était naze. Je suis rarement aussi radical concernant la série, que j'ai défendu même lors de ses plus mauvais choix. Parce que d'habitude, les idées sont bonnes et l'exécution maladroite. Là, c'était aussi mal pensé que réalisé. 

Si j'ai toujours trouvé la promotion d'Andy au poste de manager potentiellement intéressante, les scénaristes sont en train de ruiner le personnage en le mettant de nouveau au coeur d'un triangle amoureux. S'il n'est pas le dindon de la farce comme ça avait pu être le cas à l'époque d'Angela, il ne ressort rien de drôle ou de touchant de sa relation avec une Jessica dont on ne connaît rien et de son indifférence face à une Erin qui me fatigue dès qu'elle est à l'écran. Et forcément, inclure Dwight dans le mix le temps d'un épisode rend le truc encore plus grotesque. Tellement que la caméra documentaire se permet une plongée improbable dans la piscine, une vue sous-marine qui détruit pour de bon tout espoir de cohérence (alors que l'an dernier, on nous avait fait croire avec Michael que les caméras étaient encore un personnage de la série, pas juste une partie du décor). Non vraiment, rien à sauver. Le pire, c'est que cette romance risque de durer encore un moment et empêcher Andy de regagner mon affection alors qu'il était sensé être le personnage sur lequel compter cette année. 

Autour de ça, c'est l'habituel cirque de surenchère, de caricature et d'humour maladroit, le tout réuni dans une visite accablante de la maison de Robert California. On ne peut pas reprocher à James Spader de se donner à fond dans son rôle puisqu'il se met carrément à nu. Mais on peut en vouloir aux scénaristes d'avoir mis de côté son potentiel pour ne l'utiliser que dans des scènes absurdes et anecdotiques. On se retrouve avec Ryan et Gabe nus et c'est que la série est tombée bien bas. Tandis que Toby et Oscar, garants de la crédibilité du groupe, se ridiculisent joyeusement, Jim n'a plus qu'un fond de commerce : le rabat-joie insociable. J'attends juste que Pam revienne et décalque la stagiaire insipide. Je sauverais juste la mini-intrigue sur la pudeur de Darryl, même si c'est en arrière plan et que ça fait partie d'une romance qui ne me passionne pas. Et pour une fois, Kevin ne m'a pas trop agacé, ce qui est un comble. 

Une fainéantise rarement atteint dans la série. L'équipe doit se calmer sur le vin et les sorties récréatives et se concentrer un peu sur les personnages, ce serait la moindre des choses, merci. Parce que là, je suis en train de perdre tout intérêt pour mon ancienne comédie favorite.

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