4.09 You Can't Always Get What You Want

Le classique des Stones est plutôt approprié comme titre tant il résume bien l'épisode : chaque personnage y est confronté à un échec et à la frustration. Vous allez me dire : comme d'habitude. Et comme d'habitude, je vais vous dire que j'ai passé un merveilleux moment devant Parenthood. 


Le seul bémol, est je vais commencer par ça, est de nouveau l'intrigue de Sarah. Le triangle amoureux commence un peu à m'agacer. Vous savez bien pourquoi : ni Jason Ritter, ni Ray Romano ne semble destinés à faire long feu dans la série et tant qu'on ne m'aura pas annoncé que l'un d'entre eux devient régulier, je vais avoir du mal à m'intéresser à une énième mésaventure amoureuse pour la pauvre Sarah, qui ne semble défini que par ça ces derniers temps. Et comme j'adore tout autant les performances de Ritter et de Romano, je suis un peu embété pour choisir, du coup ça me frustre terriblement et j'ai juste envie qu'on vienne à bout de cette intrigue qui manque de consistance lorsqu'on la compare à celle de Kristina ou d'Amber. Les scénaristes utilisent des ficelles plus grosses que d'habitude et malgré le talent des comédiens impliqués, ça traine en longueur pour pas grand chose, pour un dénouement prévisible et qui fera de toute façon peu avancer le personnage.

Je pense aussi que le fait de voir Lauren Graham dans Gilmore Girls tous les soirs grâce à mon intégrale en cours, ça n'aide pas. Par comparaison, Sarah manque en ce moment de charme et de drôlerie et surtout, d'un parcours digne du talent de sa comédienne. Si seulement on pouvait garder Romano comme patron sympa et Ritter comme fiancée sympa, je trouverais ça sympa. Au moins, Drew a eu le droit de participer au truc et c'est une nouvelle fois face à ses gosses que Sarah parvient de nouveau à convaincre...

Sinon, rien à redire, c'était du Parenthood de qualité. Julia et Joel continuent d'avoir le droit à un traitement intéressant et Sam Jaeger peut vraiment faire des merveilles lorsqu'on lui en laisse l'opportunité. Remettre Joel au coeur du débat était une bonne idée et j'espère qu'il ne retournera pas dans l'ombre de sa femme ou de ses enfants trop longtemps. La petite guerre de voisinage qui concerne Crosby fonctionne parce que, non content d'avoir des gens comme Ray Romano ou Matt Lauria à son service, Parenthood invoque Pamela Adlon, la Pamela de Louie, dans un rôle cliché mais qui lui va à ravir et qui promet d'apporter du piment au Luncheonette. 


Les meilleures scènes de l'épisode, je les attribuent de nouveau à Adam et Kristina. Oui, les scénaristes sont parvenus deux épisodes de suite à mêler les problèmes de Max avec la maladie de sa mère, sans aucune redondance et sans que l'émotion ne retombe. À la deuxième place de la scène tires-larmes qui fonctionne sans autre effet que des dialogues justes et des comédiens émouvants : Zeek qui réconforte Amber au sujet de Ryan et de ses traumatismes post-Afghanistan. En plein dans le mille. 

On ne peut pas toujours avoir ce qu'on veut, mais tant qu'on a Parenthood, on peut s'estimer heureux, pas vrai ? On peut d'ailleurs reprendre la phrase de Kristina en pensant à la série à qui on souhaite une longue vie et devant laquelle il vaut mieux savourer chaque moment : "I feel very optimistic about everything, I do. But I also feel like I don’t know how much time… there is. None of us do. I don’t want to miss out on any milestones."

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