4.18 Death Of A Client

Le meilleur des acteurs NBC cuvée nineties, John Noble, des flash-backs émouvants, une soirée en costume, des révélations, des mensonges, des coups de poings dans la gueule, une séparation, de l'humour et une maitrise total. C'était ça "Death of a Client", probablement l'un des épisodes les plus immédiatement jouissifs de toute la série où je me suis pas ennuyé une seule seconde. 


De toute façon, je n'ai rien à redire au sujet de cette quatrième saison qui, depuis janvier, ne cesse d'enchaîner les réussites et les épisodes rondement menés. On y retrouve toutes les qualités habituelles : des affaires judiciaires originales, des guest-star de luxe parfaitement utilisé, une succession d'intrigues qui s'emmêlent, une réalisation très soignée et l'art de construire des épisodes très denses et ne manquant jamais de rythme. On sait très bien que tout ça peut très vite se retourner contre la série et la transformer à l'occasion en truc foisonnant et maladroit ne réussissant pas toujours à tomber sur ses pattes. Mais l'occasion ne s'est pas présenté depuis très longtemps. Depuis que le mari de Kalinda a foutu le camp, j'oserais même dire que The Good Wife n'a jamais été aussi géniale. 

"Death of A Client" l'était tellement que je me devais de marquer le coup, même avec une courte chronique. Juste pour dire à quel point c'était bien. En général, je suis partisan des épisodes dont l'action se déroulent sur une durée de temps limitée et dont chaque élèment se retrouve lié à un moment ou à un autre. Ici, chaque scène et chaque personnage étaient là pour une raison et pourtant, ça n'était jamais forcé. À part peut-être pour la manière dont Kalinda parvient à résoudre le mystère. Mais bon, tant que Kalinda est là, on est pas à l'abri d'un raccourci ou d'un manque de finesse. Elle est aussi là pour ça après tout. Et de toute façon, cette histoire de meurtre n'était qu'un prétexte pour explorer les frustrations et les souvenirs d'Alicia, en compagnie d'un John Noble aussi hypnotisant que Bach passé en boucle. 


Les scènes mémorables s'enchaînent et tout le monde a son heure de gloire, que ce soit Diane et son incrédulité face à l'offre de Peter, Eli qui s'active dans tous les sens, Will qui joue les beaux princes pour mieux se faire rejeter pour de bon ou bien Peter qui réussit l'arnaque du siècle face à son adversaire. Matthew Perry excelle d'ailleurs toujours autant dans ce registre et je préfère mille fois le voir ici que dans Go On (même si j'aime bien Go On ces temps-ci). Les scénaristes se payent même le luxe de convoquer de nouveau Stockhard Channing dans un épisode déjà bien rempli et elle apporte un vent de légereté bienvenu. Et puis dois-je rappeler à quel point Julianna Margulies est parfaite, belle et parfaite ? Oui, je le rappelle. 

"Death of a Client" m'a procuré les mêmes sensations que face aux grandes heures d'ER ou The West Wing et prouve que The Good Wife est actuellement le drama de network le plus digne à l'antenne. Je suis ravi qu'elle ait obtenue une cinquième saison et croyez le ou non, je dis merci CBS.

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