9.20 Paper Airplane

Alors que je continue mon intégrale de la série à l'occasion de mon grand classement, la série continue de se traîner jusqu'à sa conclusion. Chaque semaine, je me raccroche aux branches en espérant qu'un miracle viendra illuminer cette morne ultime saison. Chaque semaine, je suis un peu plus déçu. Et très perplexe car malgré tout le potentiel qui lui reste, The Office est devenu incapable de pondre un épisode correct. On aurait pu croire que, la fin approchant (il ne reste plus que trois épisodes bordel !), les scénaristes allaient redoubler de vigilance pour nous offrir quelque chose de correct. 


Au lieu de ça, on a un "Paper Airplane" extrêmement médiocre. Comme la dernière fois, je m'attendais avec ce concours d'avions en papier à un bon vieux prétexte pour réunir les employés de Dunder Mifflin et nous ressusciter la légereté et la joie ressenti devant "Office Olympics", par exemple. Mais non : ce n'est qu'un moyen de faire traîner les retrouvailles entre Dwight et Angela, de donner quelque chose à faire à Nellie, d'humilier de nouveau Toby, de faire n'importe quoi de cette pauvre Erin et de rendre Kevin encore plus débile que d'habitude. Un beau gâchis donc, où on ne rit pas une seule fois. Où le sens du rythme est inexistant et où visiblement, plus personne n'a envie de faire d'efforts pour rendre le tout un peu plus vivant. Je ne suis pas contre réunir Dwight et Angela. Mais a-t-on vraiment besoin d'un nouveau triangle amoureux maintenant ? Angela tient un record à ce sujet et la suite des évènements est tellement prévisible que c'est terriblement chiant à regarder. 

En parlant de couple phare de la série et de fin prévisible, il est temps d'évoquer Jim et Pam. Toute cette histoire de thérapie est vraiment triste à regarder. Je me suis senti comme Clark, comme si j'assistais à un dialogue de sourds entre deux personnages que je ne reconnais plus. C'est écrit sans la moindre finesse et c'est terriblement cruel de la part des scénaristes d'avoir rendu Jim et Pam aussi médiocres. Mettre leur couple en difficulté, c'est une chose. Les rendre insipides et aussi enfantins en est une autre. Et que dire de cette réconciliation final ? Utiliser un flash-back de "Niagara" était tellement facile et maladroit. Et précipiter cette déclaration d'amour ne fonctionne pas car quitte à vouloir ruiner le couple, il faut assumer jusqu'au bout. Là, c'était forcé, comme si les scénaristes cherchaient à résoudre cette intrigue vite fait bien fait alors qu'on approche de la fin. C'est la première fois que je vois Jim et Pam s'embrasser sans que mon petit coeur de fan s'illumine...

Et il y a Andy. Qui aurait mieux fait de rester sur son bateau. Chacune de ses scènes était une honte. UNE HONTE. Même Darryl et même Roseanne Barr n'ont pas réussi à sauver ce truc du naufrage. N'importe quoi. 

Quand je vois la tonne de guest-star qui va rappliquer pour l'ultime épisode, quand je lis les synopsis des trois prochaines semaines, j'ai de quoi m'inquiéter. Et quand je vois "Paper Airplane", j'ai surtout de quoi être triste et en colère contre des scénaristes médiocres et fainéant...

P.S. : Nous montrer Steve Carrell à l'écran est cruel. Très cruel.

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