Les 50 meilleurs épisodes [3/5]

Suite d'un classement qui a commencé là puis qui a continué ici. Un classement hautement subjectif où je me permets même de citer moi-même mes vieilles chroniques si je les trouve toujours adaptés. Je vous rappelle également que j'attends vos hommages pour ceux qui veulent dire adieu à Dunder Mifflin et être publié dans ces pages. À bon entendeur...

30) S07E19 Garage Sale

Avec Holly, les scénaristes ont réussi une mission qu'on aurait pu croire impossible : trouver l'âme soeur de Michael et introduire un nouveau personnage attachant de sa première à sa dernière apparition à l'écran. Je reviendrais sur cette belle histoire d'amour et d'amitié de manière plus détaillée qui trouve sa résolution toute simple, toute prévisible et toute belle dans "Garage Sale". Un épisode qui n'est pourtant pas objectivement excellent mais qui sait exploiter toute l'émotion approchant avec le départ de Steve Carrell lors d'une scène finale tire-larmes. Will Ferrell n'était pas encore venu empiéter sur les adieux de Michael et on se concentrait sur sa relation avec ses employées et la femme de sa vie pour nous émouvoir. Imaginez si le départ de l'acteur n'avait pas été autant médiatisé à quel point la révélation final de son départ pour le Colorado aurait briser nos petits coeurs ? Et bien même en le sachant, nos petits coeurs ont eu de quoi se réjouir et se briser avec cette demande en mariage parfaite. 

"Your wife becoming me will I" (Holly Flax)


29) S02E12 The Injury

Souvent, on trouve "The Injury" très haut placé dans le classement de certains critiques. Pourtant, l'épisode ne m'a pas marqué au point de leur accorder une autre place que la vingt-neuvième. C'est déjà pas mal. Même si on a affaire à un festival du Michael Scott enfantin qui cherche sans cesse à attirer l'attention, c'est Dwight la véritable star de l'épisode. Et ce qui me rend "The Injury" si mémorable, c'est ce moment éphémère où le personnage de Rainn Wilson a l'occasion d'intéragir en toute complicité et douceur avec ses collègues, en particulier Pam. Alors qu'on était encore dans une période où les employés de Dunder Mifflin se définissaient petit à petit, les scénaristes n'hésitaient pas à nous expérimenter avec eux, à nous proposer des couleurs différentes, des combinaisons inatendus avec les autres. C'est arrivé régulièrement avec Dwight et ce fut toujours un succès (on peut aussi évoquer "Back From Vacation" et la scène inoubliable où il vient réconforter la réceptionniste), même si aujourd'hui, il y a bien longtemps que la caricature a pris la place sur tout le reste. Du coup, en revoyant "The Injury", c'est ce qui fait de lui un épisode réussi. En plus d'un Steve Carrel en roue libre qui est aussi drôle qu'insupportable ! Avec un sommet d'embarrassement rarement égalé dans la salle de conférence en compagnie de Billy, le paraplégique...

"Oh God no, Dwight isn't my friend... Oh my God! Dwight's kind of my friend!" (Pam)


28) S0305 Initiation

Je vais faire simple et vous donner trois raisons d'adorer cet épisode : 1) Il fait partie de ce début de troisième saison excitant et quasi-parfait où tout était possible et où Ryan avait encore le droit à une intrigue digne de ce nom, avec Dwight en guise de mentor (et la première visite dans sa ferme en compagnie de Mose !). 2) Il comporte une intrigue de bureau aussi simple que génial : Michael et sa journée non-productive. Avec des temps forts comme la course au bretzel, le "sugar rush" et un Stanley au sommet de sa joie de vivre. 3) Il se termine sans prévenir avec les retrouvailles inatendues entre Jim et Pam, qu'on avait pas vu échanger un mot depuis "Casino Night". Immédiatement, les deux acteurs retrouvent leur alchimie, la magie du meilleur couple à la télévision se réactive et on a le coeur brisé quand les téléphones sont raccrochés. "Initiation", c'est l'exemple parfait de la manière dont, à l'époque, The Office pouvait produire des scènes ultra-fortes avec beaucoup de simplicité. 

"Three hundred and sixty four days, 'till the next Pretzel Day." (Stanley)


27) S02E19 Michael's Birthday

Tout comme dans "The Injury", on a là un Michael au sommet de sa mégalomanie, de son besoin d'attention constant. Même si je préfère le personnage quand il est moins caricatural, c'est suffisamment bien écrit et drôle à l'époque de cette deuxième saison pour que je sois tout simplement plié en deux à chaque visionnage. Avouez-le, l'attitude de Michael lors de son anniversaire, c'est un peu celle que l'on aurait si on ne se privait pas. De Dwight qui joue Billy Joel à la flûte à la scène de la patinoire en passant par ce pauvre Kévin (qui était alors encore humain loin du personnage de débile profond qu'il se coltine depuis déjà un moment), c'est un festival de drôlerie et encore un bon moyen de faire intéragir tous les employées de Dunder Mifflin ensemble. Et quand je dis ça, je pense surtout à Jim et Pam dans un supermarché qui achète des pâtes. Qui se termine avec un remake inversé du "today was a good day" de Jim dans "Diversity Day". Wow. Oui, je suis une groupie de JAM. Sue me...

"Today is my B-day, and people around here just go crazy for it. I don't know why. Oh! Fun fact. I share my birthday with Eva Longoria. So, I have a perfect ice-breaker if I ever meet Terry Hatcher." (Michael)


26) S03E01 Gay Witch Hunt

Si la série était autant réussie à l'époque (je parle vraiment comme un vieux réac'), c'était une histoire d'équilibre. Quand elle revient à la rentrée après une deuxième saison quasi-parfaite, la barre est placée très haute. Plutôt que de faire dans la surenchère, les scénaristes préfèrent mélanger les cartes différement et retrouver une nouvelle balance. On a donc d'un côté une intrigue de bureau qui permet une nouvelle fois de faire ressortir le meilleur (donc le pire) de Michael Scott suite au coming-out forcé d'Oscar. Et de l'autre, on a un Jim évoluant dans un nouvel univers loin d'une Pam plus seule que jamais. "Gay Witch Hunt", c'est à la fois le baiser entre Michael et Oscar, la première apparition de Karen et d'Andy et le début d'une nouvelle ère. Probablement l'épisode qui possède le plus de répliques cultes et mémorables. Un must où tout est parfaitement maitrisé. Bon, plus on va monter dans ce classement, plus ça va être difficile pour moi de trouver des superlatifs pour exprimer mon amour pour ce genre d'épisodes. Soyez indulgents. 

"I got them a toaster. They called off the wedding and gave the toaster back to me. I tried to return the toaster to the store, and they said they no longer sold that kind of toaster. So now my house has got two toasters." (Stanley)


25) S03E09 The Convict

Ricky Gervais et Stephen Merchant sont au scénario. Les employés de Stamford viennent créer une nouvelle dynamique et tombent les uns après les autres. Prison Mike crie sur Phyllis. Andy fait du banjo. Pam commence à jalouser Jim et Karen. Prison Mike fait référence à Harry Potter. Que voulez-vous que je vous dises de plus ? PRISON MIKE !

"I had Martin explain to me three times what he got arrested for, because... it sounds an awful lot like what I do here every day." (Kevin)

24) S02E16 Valentine's Day

Alors comme une vidéo sera plus efficace qu'un beau discours, je vous propose un extrait de cette première Saint Valentin, où Michael partait à New York pour faire un bilan d'activité face à David Wallace. Je n'ai jamais su si "Lazy Scranton" était meilleure que "The Faces of Scranton" mais je sais que je ne me lasserais jamais de revoir ça. Ni d'assister aux prémices du couple Ryan/Kelly !

23) S04E04 Money

On l'a peut-être rangé trop vite dans la catégorie "épisode de 40 minutes trop long", mais je considère "Money" comme l'un des épsodes les plus matûres de la série. Un épisode clé pour le personnage de Michael qui nous dévoile un nouveu visage. En effet, en le voyant travailler à mi-temps dans une autre entreprise, on découvre que lorsqu'il est débarrassé de sa condition de patron, Michael est un type tout à fait capable de relations sociales saines. Qu'il peut être un bon ami et que c'est tout ce dont il a besoin pour être tout à fait humain et un excellent commercial. Sauf que pour le moment, Holly n'a pas encore débarquée dans sa vie et qu'il est coincée avec une Jan en roue libre. La scène où il tente d'échapper à sa condition en sautant dans un train de marchandises qui entre en gare restera toujours pour moi quelque chose de très émouvant et j'allais regretter par la suite ne plus avoir accès à ce Michael plus adulte et vulnérable. "Money", c'est aussi une nouvelle incursion à la Schrute Farm, où Jim et Pam découvraient de leur côté une nouvelle facette de Dwight, un Dwight rendu vulnérable suite à sa rupture avec Angela. Un Dwight qui me manque également. Malgré quelques maladresses, la quatrième saison avait le mérite d'explorer de nouvelles couleurs, de nouvelles émotions et "Money" justifiait entièrement le passage au format 40 minutes. Power... Point ! Power... Point ! Power... Point !

"I was never in this for the money. But it turns out that the money was an absolute necessity for me. I tried to live the dream. I tried to have a job, a girlfriend, another job, and I failed. But the good thing about the American dream is that you can just go to sleep, and try it all again the next night." (Michael)


22) S0405 Local Ad

Et dès que la quatrième saison revient au format habituel, elle frappe fort avec "Local Ad". Bien avant que les scénaristes décident très maladroitement de nous dévoiler les coulisses du documentaire, Michael imaginait déjà comment transformer Dunder Mifflin en fiction. Un épisode d'une simplicité déconcertante, avec des employées qui s'unissent pour réaliser le rêve de leur grand gamin de patron, de Pam qui passe la nuit à dessiner à Darryl qui lance une chorale. "Local Ad" n'aurait pas dépareillé lors de la seconde saison. Et là aussi, mieux vaut laisser parler la vidéo plutôt que mes superlatifs redondants... 

"All right, let me ask you this, tell me if you think this is creative. When I was five, I imagined that there was such a thing as a unicorn. And this is before I had even heard of one, or seen one. I just drew a picture of a horse that could fly over rainbows, and had a huge spike in its head. And I was five, five years old. Couldn't even talk yet." (Michael)

21) S02E07-S02E08 The Client / Performance Review

Si "Money" marquait la chute du couple Michael/Jan, ce double épisode nous en présentait les prémices. C'était surprenant mais pas tant que ça. L'alchimie entre Steve Carrell et Melora Hardin fonctionnait étrangement bien et tout comme Jan, c'était l'interdit qui nous séduisait tant. Le manager enfantin se retrouvait soudain objet de désir tandis que la patronne froide et professionnelle se laissait enfin aller. Tout comme avec "Money", on nous montrait un Michael beaucoup plus nuancé : un confident, un vendeur talentueux et un amoureux transi. C'était à la fois très drôle et tragique de voir cette romance prendre son envol dans "The Client" aussi vite qu'elle allait s'écraser dans "Performance Review". C'était The Office à son meilleur, c'était Michael Scarn, c'était Dwight qui citait "Smallville", c'était les feux d'artifices sur le parking, c'était Jim et Pam et leur pique-nique sur le toit, c'était Jim et Pam qui dansait en écoutant Coldplay, c'était... JAM et tous ces moments inoubliables auxquelles je m'indentifiais à mort car je vivais la même chose au même moment et... (larmes). Je tenais également à préciser que la scène où Pam explique l'amour de Michael pour sa paire de jeans est la minute qui me fait le plus rire de toute la série (rires).

"Ok, we didn't dance. I was totally joking anyway. I mean, it's not really a date if the girl goes home to her fiance. Right?" (Jim)


La suite prochainement !

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