9.01 The Gang Broke Dee


Ce qui est incroyable avec It's Always Sunny, c'est d'avoir une comédie qui au bout de neuf années, ne cesse de gagner en drôlerie plutôt que de s’essouffler. C'est très rare, même sur lle câble. Peut-être que, comme pour Larry David qui est le seul autre exemple qui me vient à l'esprit avec Curb Your Enthusiasm, Rob McElhenney et compagnie ont une totale liberté de ton et un format qui se prête à tout ce qui leur passe par la tête, les empêchant ainsi de s'ennuyer et de s'enfermer dans une routine. La saison dernière était même consacrée à tourner en dérision ce risque. Me voilà donc parti confiant et toujours aussi enthousiaste pour la neuvième saison (neuf ans putain !) de la série qui me fait le plus rire. Le seul changement à l'horizon, c'est la chaîne, FXX (un "spin-off" de FX), qui semblent chagriner les américains qui n'y ont pas accès mais dont je me fous... 
“Use, use, use, fail, fail, fail, and then it’s suicide.”
Commencer par un Dee-centric est une excellente idée. Kaitlin Olson a toujours existé (très drôlement) dans l'ombre du gang et elle méritait ce moment de gloire. Et nous méritions cette révélation que tout ça n'était qu'une nouvelle farce de la part du gang. Je culpabilise à peine de prendre autant de plaisir à voir Dee se faire humilier mais je suis tout de même ravi d'avoir cru pendant un temps à cette victoire sur les autres. Surtout que je ne m'y attendais pas et que la nonchalance de Mac, Charlie et Frank dans toute cette histoire est ce qui fait mouche. De la scène d'intro au final débile, c'est leur tranquillité d'esprit alors qu'ils poussent à bout leur "amie" qui m'a fait mourir de rire. Même pas la peine de faire mieux que de la traiter d'oiseau, même pas la peine de trop s'inquiéter pour un potentiel suicide. Aucune prise de tête, aucune responsabilité, la vie continue. Pour ceux qui débarquent, bienvenue au Paddy's !

Entre-temps, Olson est la star d'un épisode profondément sombre et donne dans tous les registres, de la profonde dépression à la folie du pouvoir. Même si on n'est pas forcément préparé au coup de théâtre final, on connaît suffisamment la série pour ne pas s'attendre à un happy end et ça rend ses illusions encore plus délectables. Surtout quand c'est de nouveau l'occasion de nous montrer un Dennis (toujours mon personnage favori) toujours en quête de contrôle et prêt à s'unir avec sa propre soeur jumelle pour y parvenir. Tous les ans, j'attends impatiemment le jour où sa nature de psychopathe serial-killer éclatera au grand jour et chaque année, on s'en rapproche dangereusement, ce qui permet à Glenn Howerton d'aller encore plus loin dans la noirceur et la folie. En atteste son pétage de câble final, tout aussi drôle que celui de sa frangine. 

On rajoute en plus une apparition de Huell, des blagues sur la diarrhée, un cold open très efficace et des T-Shirts qu'on a tous envie d'acheter, et l'entrée en matière est impeccable. Le gang a détruit Dee et c'est tout ce qu'on lui demande ! Une belle performance de Kaitlin Olson en tout cas...

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