Il était plutôt plaisant ce season finale. Plutôt tendre, gentiment drôle. À l'image d'une deuxième partie de saison franchement moins inégale que la première. Où j'ai, à ma grande surprise vu comment c'est tombé comme un cheveu sur la soupe, vraiment apprécié le coming-out du patriarche.
Le séjour dans l'Iowa semble en tout cas bien loin et Lena Dunham aura encore retourné sa veste mille fois tout au long de dix épisodes qui avaient l'air autant improvisés que d'habitude, sans véritable structure. Si bien qu'on ne sait plus trop où en est Hannah. Quand elle dit non à des retrouvailles avec Adam, on aimerait croire qu'elle a changé mais ce refus semble plutôt comme une intrigue qu'on garde au chaud pour l'année prochaine. Tout comme le départ de Soshanna qui sera sans doute éphémère et la décision ultra-forcée de Jessa qui souhaite devenir psychiatre suite à l'accouchement difficile de Caroline (bravo à Gaby Hoffman pour son implication à toute épreuve). Le plus réjouissant reste Ray qui dit ses quatre vérités à ce gros naze de Desi. Si je ne le revois plus et que la carrière musicale de Marnie se fait en solo, ce sera un beau cadeau même si le plus beau cadeau serait de ne plus l'entendre chanter. De voir Adam Driver plus souvent (sa carrière au cinéma décollant, ça risque d'être compliqué). Et d'avoir une Lena Dunham qui ne passe pas cinq épisodes à répondre aux critiques.
Les quelques fulgurances de cette quatrième saison font que, comme d'habitude, je lui laisserais volontiers le bénéfice du doute, sans être dupe pour autant.
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