DylanesqueTV [2008-2015]

Publié à l'origine le 10 août 2015.

Voilà, on y est. Aujourd'hui j'ai 25 ans. Et le blog, une aventure que j'ai débuté à 17 ans, vient de souffler ses sept bougies. En tout, ça fait 1782 articles et 1360 commentaires. Mais allons encore plus loin avec les chiffres. Si j'en crois mon profil Betaséries, j'aurais regardé en tout plus de 12,000 épisodes, soit l'équivalent de plus de 11 mois, 6 jours, 20 heures et 18 minutes devant mon petit écran. C'est sans compter les choses que j'ai pu revoir une deuxième ou une troisième fois et les nombreuses heures passés à décortiquer mes visionnages sur ces pages. J'ai donc facilement consacré plus d'un an de ma courte vie sur cette Terre à assouvir ma passion pour les séries. Tout avait commencé comme ça. Et comme la vie est justement vachement courte, il est temps aujourd'hui d'arrêter DylanesqueTV. 


Mais avant de laisser cette URL inactive - vous pouvez la garder dans vos favoris si vous le souhaitez - je vous propose une dernière visite dans le passé. Comme avec mon récent clip-show je vous offre donc du bon vieux recyclage ! Je suis retombé sur un article qui date de 2012 où je vous proposais un bilan du blog en revisitant mon évolution et les articles dont j'étais le plus fier. J'ai donc bien envie de vous resservir ça tout en le complétant avec les trois dernières saisons en date de DylanesqueTV. Encore une fois, c'est de la nostalgie mêlé à de la paresse et à de l'auto-congratulation. Deal with it. Il est trop tard pour changer les mauvaises habitudes de toute façon. 

SAISON 1 [2008-2009] / En relisant mon premier article, je me dis que j'ai plutôt bien respecter mes promesses. L'été 2008 est surtout consacré à Mad Men et aux deux séries qui rythment le plus ma vie télévisuelle de l'époque : ER et The Office. Je me souviens de cette belle journée où j'avais regardé "Goodbye Toby", la fin de la quatrième saison, avec une émotion de fan heureux (ce qui me rend très nostalgique quand je pense à l'état de la série aujourd'hui). Durant l'été (un superbe été, celui de mes dix-huit ans), je découvre également 30 Rock et les Flight of the Conchords, je m'extasie puis m'énerve face àPushing Daisies, je reviens sur Sports Night etHomicide (vous me manquez toutes les deux) et je m'amuse même à chroniquer chacun des dix épisodes inoubliables de Band of Brothers

Et puis à la rentrée, je débarque en fac de lettres. Dans mon petit appartement d'étudiant, je me retrouve seul et un peu déboussolé. Je me souviens d'allumer mon ordinateur lors de mon premier soir d'indépendance, et de regarder le pilote de Dirty Sexy Money. C'est une série médiocre, qui ne vaut que pour Peter Krause, mais elle est associé à ce moment, à mon premier plat de nouilles dans ma chambre de bonne. Une chambre où j'ai dévoré ensuite un tas de séries bien plus passionnantes : Breaking Bad dontle pilote m'avait laissé sur le cul, Six Feet Under que j'ai revisité pour la millième fois avec une amie et dont j'avais entamé un best of (que je finirais peut-être un jour). Et puis The Shield dont je m'étais fait une intégrale en février 2009, je regardais trois ou quatre épisodes par soir, c'était un rituel de malade et ça m'inspirait des chroniques de malade, comme celle écrite les yeux grands ouverts à la fin de la cinquième saison ou après l'ultime épisode


Cette saison-là, j'ai dit adieu à ER, qui reste comme vous le savez la série fondatrice, celle pour laquelle j'ai créer une communauté, celle dont j'ai bien failli chroniquer les 330 épisodes, celle que j'ai retourné dans tous les sens durant ces quatre ans, sans jamais parvenir à en faire le deuil. Celle qui m'a tout appris. Celle qui me force à regarder la deuxième saison de Falling Skies juste pour avoir ma dose de Noah Wyle. ER dont j'avais mis plusieurs mois avant d'avoir le courage d'écrire une sorte d'adieu

SAISON 2 [2009-2010] / Pour sa deuxième saison, mon blog commença doucement à trouver son rythme, avec des reviews plus régulières, des articles un peu plus complets et une mise en page plus claire. C'est que là, vous pouvez pas voir, mais à l'époque, le blog changait souvent de couleur et d'habillage. Et parfois c'était classe. Parfois c'était laid. Pas mal de rubriques ont vu le jour. Le top 100, avec par exemple, une liste des meilleures saisons de la décennie (je n'avais pas encore vu Les Sopranos et Deadwood pour ma défense) ou des spin-off de mes rêves

Moi, après un voyage autour de l'Europe en stop, j'attaquais ma deuxième année de fac. La meilleure. Et également une saison grandiose, pleine de découvertes. Le pilote de Community, contrairement à beaucoup, m'avait charmé ; How I Met Your Mother que je découvrais après tout le monde et qui m'enthousiasmait pas mal étonnamment (ah j'étais jeune et fou) ; Et puis surtout Friday Night Lights, qui me raménera pour toujours à cette période là. J'avais écris le bilan de la première saison alors que je surveillais une classe de terminale en bac blanc (oui, amis lycéens, vos pions regardent la télévision et certains écrivent même dessus). Celui de la troisième saisonest pas mal non plus et je repense également à l'épisode "The Son", diffusé juste au moment où je venais moi-même de perdre un membre de ma famille. Mon marathon m'avait fait passer l'hiver chaudement et reste l'un de mes plus beau moment de télévision. 


2010. L'année avait commencé par une longue hibernation et l'activité du blog s'en était ressenti. Et puis j'avais ressurgi avec une passion plus forte que jamais pour FNL, la troisième saison de Mad Men, la découverte deMen of a Certain Age et un amour grandissant pour Parks & Rec qui prenait peu à peu la place de The Office dans mon coeur et sur le blog. À la même époque, je commençais ma sale habitude de me faire des intégrales de sitcoms. Avant News Radio et Frasier, c'est Seinfeld qui accompagnait mon quotidien en rires enregistrés. Et je n'oublierais jamais ce week-end où j'avais avalé l'intégralité de Freaks & Geeks

Quel beau printemps : les débuts de Justified, Parenthood, Treme, Eastbound & Down et ma découverte de Party Down et The Good Wife. La troisième saison folle de Breaking Bad qu'on regardait avec mon futur colocataire en fumant des cigarillos et en tremblant (devant "One Minute" par exemple). Mon bilan ému du final de The Pacific. Ce soir orageux où j'avais regardé le Mardis Gras de Treme lors d'une coupure de courant, sous 30 degrés, le front plein de sueur. Lost qui se terminait enfin et dont je disais enfin tout le mal que j'en pensais. J'avais laissé une chance à Dexter pour mieux vous expliquer en quoi c'était un pet foireux. Et puis je vous parlais d'ER comme la série fondatrice mais, côté comédies, il y avait bien sûrFriends, qui a eu le droit à un mémorial digne de ce nom


SAISON 3 [2010-2011] / De retour d'un voyage au Portugal, je me suis retrouvé seul pendant plusieurs semaines dans mon grand appartement en attendant l'arrivée de mon colocataire. L'occasion de découvrir des séries comme Louie et Rubicon, une que j'ai hâte de retrouver la semaine prochaine et l'autre qui me laisse toujours frustré parce que c'était tellement bon. Lorsque mon coloc a débarqué, on a tout de suite élu It's Always Sunny in Philadelphia comme notre série favorite et on n'a pas cessé pendant les deux ans qui ont suivi d'apprendre chaque réplique par coeur et de revisiter le show en boucle. À la même époque, Saturday Night Live tournait pas mal également même si je n'ai jamais vraiment su comment vous en parler et que j'ai préféré m'abstenir. 

Tout l'automne 2010 est marqué par un rythme de malade sur le blog : un à deux articles par jour, non stop. En partie grâce à ma nouvelle rubrique : Best of Dylanesque (ex : ER ou The West Wing) à suivre peut-être parce que franchement, c'était pas très compliqué et fun. La rubrique avait pris un tournant encore plus émouvant lorsqu'il avait fallu dire adieu à Friday Night Light et que j'avais revisité mes plus beaux moments à Dillon et écrit uneultime chronique particulièrement triste.


Qu'est ce qui m'a inspiré mes chroniques les plus mémorables durant cette saison passionnante ? La quatrième saison de Mad Men bien sûr et l'inoubliable "The Suitcase". La mini-série John Adams dévoré lors d'un après-midi où j'avais séché mes partielles et où j'avais également entaméCougar Town sans trop y croire et en étant plus que agréablement surpris. La fin d'une saison parfaite pour Parks & Rec et quasi-parfaite pourCommunity. Le marathon Deadwood qui me laisse sans voix. La frustration de devoir quitter l'univers de Terriers, série à rédecouvrir si ce n'est pas déjà fait. Et des adieux à Michael Scott. Clairement la fin d'une époque. 

Une année de transition, avec pas mal de longs moments d'hibernation et de déprimes. Où la télévision a été un fabuleux refuge. Tellement que j'ai décidé d'en faire, sous forme de thérapie. Premier pas maladroit mais sincère, 103FM était ma première web-série, pleine de jolis défauts. 

SAISON 4 [2011-2012] / La quatrième saison s'était ouverte sur un long été à Barcelone, un été qui m'a redonné le goût de tout mais a décuplé mes frustrations lorsqu'il a fallu rentrer. Parfois, pour échapper au soleil de plomb, j'ai pu allumer mon ordinateur et visionner la deuxième saison de Louie, dont je ne me suis toujours pas remis. Ainsi qu'une intégrale de News Radio et d'Homicide (nostalgie nineties, quand tu nous tiens...). Bilan de cet été espagnol à travers trois séries. 


Après un bilan en trois parties de la quatrième saison controversé de Breaking Bad, il y a eu l'inauguration de la rubrique SUNDAYSUNDAY pour pallier à une année où mon emploi du temps était plein à craquer, l'ouverture d'un compte Twitter et d'une page Facebook et puis surtout, une lettre d'amour. J'attends toujours une réponse. J'ai dit au revoir à mon colocataire, à ma vie étudiante, et j'ai quitté mon appartement pour partir à la campagne tourner BILLY, mon projet le plus ambitieux à ce jour. 

SAISON 5 [2012-2013] / Et après un hiatus de deux mois à cause du tournage, je suis revenu à la fin du mois d'août avec 44 épisodes d'un western fait maison qui n'attendaient plus qu'à être montés et être diffusés sur le web. Cette cinquième saison allait donc être rythmé par la publication des épisodes de BILLY, entre octobre et juillet, chaque dimanche, accompagné de commentaires de ma part, fier comme j'étais du projet. Avec à chaque fois l'espoir d'un commentaire bienveillant. J'ai depuis pris pas mal de recul par rapport à tout ça même s'il m'arrive d'y repenser avec un petit sourire. Pour les curieux, il n'est pas trop tard pour regarder ça. 

Tout juste installé dans un nouvel appartement, mon troisième, j'entre dans une nouvelle période de ma vie où je décroche un volontariat civique à Radio Campus Angers, média locale et associatif. Durant le tournage de BILLY, j'ai enfin pu découvrir Firefly, les nuits où je ne pouvais pas m'endormir dans ma tente, à cause du trop plein d'énergie. Plus à l'aise sous mon nouveau toit, les journées de travail se terminent avec un moment passé en compagnie de la famille Crane dont j'avale les onze années d'aventures en un peu plus d'un an, ce marathon culminant avec un feuilleton de l'été où Drum et moi avions décrypté l'ultime saison de Frasier


Mais 2013 est surtout marquée par la fin de The Office, une série charnière du blog pour laquelle j'ai sorti le grand jeu : une longue rétrospective avec pas mal d'invités, un classement des 50 meilleurs épisodes, un article très mélancolique sur l'ultime épisode et un podcast où on a fini presque en larmes avec l'ami Nicolas Robert. En fermant les portes de Dunder Mifflin, une nouvelle page se tournait pour moi, surtout depuis que ma passion pour les autres sitcoms de NBC s'atténuaient. Même 30 Rock, la toute première comédie chroniquée dans ces pages, s'était achevée - sur une excellente note, heureusement. Quelques prétendantes au trône ont pourtant fait leur apparition, comme New Girl, dont j'encensait la deuxième saison, et Veep qui relançait mes espoirs concernant HBO.

Faut dire que les chaînes normales commençaient à pisser dans leur froc : voilà que Netflix débarquait avec la première saison d'Orange Is The New Black. Comme en témoigne mon classement de 2013, elle allait être l'un de mes gros coups de coeur avec également la trop injustement méconnue Enlightened, dont je disais ici le plus grand bien. Cette saison qui avait terminé sur une déclaration d'amour aux femmes de ma vie se termine avec la tristesse quand un grand acteur disparaît. Mon contrat à la radio se transforme en CDD, me voilà parti pour deux années supplémentaires. Au moment où il fête ses cinq ans, le blog obtient par conséquent deux nouvelles saisons. 

SAISON 6 [2013-2014] / Une fois n'est pas coutume, la saison débute avec un road-trip. Cette fois, je pars à pied explorer le Sentier des Douaniers tout au long de la Bretagne. L'occasion pour moi de vous présenter ZIM, ma nouvelle web-série qui, bien que j'en sois toujours plutôt satisfait, peinera a suscité votre curiosité et n'aura jamais de fin, faute de temps. C'est qu'en cette rentée 2013, mon nouvel emploi du temps à la radio m'éloigne pas mal de mon écran et les articles sur le blog se font plutôt rares. Pour pallier à ça, je remplace le SUNDAY SUNDAY par une nouvelle rubrique au rythme de publication plus erratique. 


Malgré tout, je trouve le temps de regarder la quasi-intégralité de Gilmore Girls, d'enfin visionner l'intégrale de The Wire - je réalise d'ailleurs que je n'ai jamais rien écrit sur la cinquième saison - et de tomber sous le charme de quelques nouveautés, à l'image de Masters of Sex ou d'Orphan Black. Mais cette sixième saison est aussi l'heure de nouveaux adieux. D'abord à Breaking Bad, une série très importante sur le blog, qui se termine en beauté et à qui j'offre une longue rétrospective. Des adieux à l'inoubliable Kenny Powers. Puis des adieux à Enlisted, petite comédie formidable et disparue trop vite. Puis des adieux à Bert Cooper lors de mon épisode favori de l'ultime saison de Mad Men. Pour combler le manque, je peux toujours compter sur des valeurs sûres : It's Always Sunny qui fête son 100ème épisode, le retour d'Arrested Development, pas si mauvais que ça ou bien le choc de la cinquième saison de The Good Wife. 

Mais surtout, je décide enfin de visionner Boardwalk Empire, malgré tout mes a priori. Et je ne suis pas déçu du voyage, que ce soit après des vacances de Noël plongés dans la première saison ou un hiver en hibernation avec les suivantes. Niveau drama, je suis de toute façon servi avec l'excellente Fargo, la bouleversante Rectify et même ce bon vieux Louie qui nous revient avec une quatrième saison aux contours plus graves. Je vous propose également mon ultime classement, consacrée cette fois à la musique dans les séries et deux nouveaux podcasts, le premier est audio, le second est vidéo. Une avant-dernière saison qui est donc bien remplie mais où je réalise que j'ai de moins en moins le temps et l'énergie de bien écrire sur les séries. À mesure que mon sens d'analyse s'affine et que la télévision traverse ce qu'on pourrait appeler un nouveau putain d'âge d'or, mon temps de cerveau n'est hélas plus aussi disponible. 

SAISON 7 [2014-2015] / C'est donc décidé : il faut que je m'arrête. Mais avant ça, comme j'ai encore un an de travail à Angers, je me lance dans une dernière saison qui sera vachement basée sur la nostalgie. Il est donc normal que ma nouvelle saga de l'été, qui s'étendra jusqu'à Noël, soit consacrée à ER, la série fondatrice. Une longue rétrospective avec plein d'invités qui m'aura permis de boucler la boucle et de rendre un bel hommage à un Cook County qui fêtait ses 20 ans. Moi, je suis parti souffler mes 24 bougies en Bulgarie et je vous ai même ramené un petit home-movie


Cette dernière année de contrat à la radio et d'aventures diverses m'éloigne plus que jamais de mon écran mais ne m'empêche pas de faire quelques belles découvertes. Qu'il s'agisse de nouveautés, comme la très belle Transparent qui entre direct en tête du classement 2014 ou bien Broad City qui me fait hurler de rire. Ou qu'il s'agisse de choses plus anciennes, comme la superbe et méconnue série canadienne Slings & Arrows ou la plus récente The Americans, pour laquelle je rattrape enfin mon retard. Niveau sitcom, en plus d'une deuxième saison de Mom excellente, c'est Cheers qui est mon réconfort de fin de soirée et, au printemps, je consacre de longs articles sur l'exemplaire deuxième saison et la non moins réussie troisième saison - je suis actuellement un peu coincé au milieu de la cinquième, pour info. Histoire de me motiver, il me faudra un coup de main de l'ami Gibet pour pouvoir débattre autour du retour de The Comeback et de la cinquième saison de Louie.

Et étrangement, comme s'il me suffisait d'un signe supplémentaire pour signaler la fin d'une période de ma vie et me pousser à passer à autre chose, un tas de séries signent leur ultime saison : une Parks & Rec qui se termine en très grande forme, un Parenthood en demi-teinte qui nous laisse quand même bien ému, une Cougar Town égale à elle-même, un Boardwalk Empire que je quitte peu de temps après l'avoir découvert et un Justified qui rectifie le tir pour sa dernière ligne droite. Si on y ajoute le départ imminent de Jon Stewart et ceux de Colbert et de Letterman, mon univers télévisuel se transforme et me laisse un peu orphelin, sans véritable envie de poursuivre l'aventure. 

Bien sûr, l'adieu le plus marquant sera celui de Mad Men, tant la série de Matthew Weiner fut à l'origine de la création de ce blog et de mes moments les plus inspirés et tant cette ultime saison fut réussie, à mon goût. Pour l'occasion, j'ai pu revisiter ses 50 moments les plus marquants et écrire un dernier long pavé sur un final rempli d'amertume et d'espoir, selon ce qu'on y cherchait. Après un dernier voyage dans mon enfance et un clip-show auto-complaisant à souhait, j'annonce dans l'indifférence général que je prends ma retraite à peine méritée. 


Et puis soyons honnêtes : vous êtes de moins en moins nombreux à me suivre, à commenter ou à partager les articles ce qui est normal car je suis de moins en moins impliqué dans leur écriture - sauf quand, comme Mad Men l'a prouvé, la passion est au maximum. Même s'il n'y aura plus rien de neuf à cette adresse, il est très probable qu'un jour ou l'autre, je reparle de séries. Amis sériphiles, n'hésitez pas à me solliciter pour des collaborations, featurings, podcasts diverses et variés, je dirais pas forcément oui mais il se peut que je dises pas non. Il y a bien longtemps que j'ai oublié toute prétention de vivre de ça - il faudrait que je sois un peu plus sérieux et un vrai journaliste paraît-il - mais tant que j'aurais des sentiments devant un écran, il y aura toujours une partie de moi qui sera ravi de les partager. 

Sept ans, c'est pas rien et du coup, il y a quelques remerciements. D'abord les lecteurs, et notamment les plus fidèles : Gibet, qui est devenu un pote in real life au fil du temps et qui aura collaboré à pas mal d'articles, allez donc le suivre sur son propre blog. Tête de Séries, Rimenez, Séverin, Cilou, Capecodmiss, Wolfinette, Skyler et O'Azard, pour ne citer que ceux qui commentaient le plus et je m'excuse d'ailleurs de ne pas toujours avoir su quoi vous répondre. Merci aux "collègues" que j'ai déjà pu citer pas mal dans le dernier épisode de YoungDylanesque, que ce soit LadyTureki, la team de pErdUSA, celle du Daily Mars - Nicolas Robert en tête - ainsi que les amis Twitter comme WhisperintheRain, Florian, Sam et les autres. Merci à ceux qui m'ont aidé à faire des web-séries. On est actuellement en préparer une nouvelle qui pointera peut-être le bout de son nez en 2016, je vous tiens au courant si vous continuez à suivre mes aventures sur les réseaux sociaux, où je serais moins actif mais jamais très loin. Merci à vous tous. C'est vous qui donniez le ton. 

Au moment où vous lisez ces lignes, je suis en train de fêter mon anniversaire quelque part en Pornic et Brest ou bien sur l'île d'Ouessant. C'est là que je vais tâcher d'habiter à partir de l'automne et même si j'aurais probablement une connexion Internet à portée de main, je m'y isole principalement pour pouvoir écrire sans distractions. Ma façon de regarder les séries y sera forcément chamboulée et beaucoup moins régulier. Il se peut que je savoure les nouvelles saisons de mes séries favorites - hâte de retrouver Fargo, The Knick, Transparent et IASIP - plus sous forme de sessions que de rendez-vous hebdomadaires. C'est bien dommage mais c'est pas si grave car putain j'ai vingt-cinq ans et c'est chouette de sortir de chez soi, d'explorer, de vivre.


Pour l'instant, je m'en vais et je vous dis à bientôt. 

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