Brockmire [Saison 2]

Après avoir fini la (trop) courte 2ème saison de #Brockmire, j'ai envie de vous redire à quel point cette série me parle et s'inscrit (trop) discrètement dans la lignée de celles qui vont me marquer pendant longtemps...



Comme #MadMen et #BojackHorseman, elle sait me toucher en plein coeur en suivant un homme blanc alcoolique face à ses contradictions tout en jouant avec les clichés du genre, en me faisant rire et en proposant un parcours initiatique sans concessions ou rédemption possible.

En 16 petits épisodes (et une 3ème saison prévue), elle ne perd aucune seconde pour aligner tout ce que j'aime dans une série : la qualité des dialogues, une forme et un fond en adéquation totale et un propos aussi progressiste que sensible.

Hank Azaria est au sommet de son art. J'ai rarement vu un personnage aussi incarné et capable de me dire autant de chose sur ma situation sans cabotiner ou tomber dans un écueil. Beaucoup d'auto-dérision et de maîtrise pour parler d'auto-destruction jusqu'au bout.

C'est parfaitement contrebalancé par la géniale Amanda Peet et la découverte Tyrel Williams qui permettent des histoires d'amours et d'amitiés vachement bien écrites et interprétés. Mini-cast et mini-budget exploité parfaitement.



C'est peut-être ultra personnelle comme appréciation mais, si ça peut vous convaincre, j'y ajoute la présence de Carrie Preston, des huis-clos très puissants et aucun temps de latence pour apprécier l'univers. C'est immédiat ou ça n'est pas.

Et si le monde du baseball vous freine, sachez que c'est aussi essentiel de le connaître pour apprécier #Brockmire que de connaître le football américain pour aimer #FNL. Et que les deux ont en commun d'utiliser joliment les petites villes américaines comme décor.


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