Court résumé : Après avoir reçu une nouvelle promotion, Winters doit se résoudre à laisser le commandement des ses hommes à quelqu’un d’autre. Tout en rédigeant un rapport sur une opération réalisé en Hollande, il cherche son successeur et s’offre un repos bien mérité…
Mon avis : Centré sur Winters, cet épisode permet une pause à la croisée des chemins. En effet, on sent qu’une première partie de la guerre est terminé pour la Easy, et qu’une nouvelle page va s’écrire. Mais pour l’instant, on reprend ses forces et on fait le bilan.
La construction de cet épisode permet de revenir sur certains événements survenus en Hollande, et sur une formidable opération militaire, la dernière dirigé par Winters. C’est là qu’il tire son dernier coup de feu, touchant un jeune soldat allemand, dans une scène poignante. On voit que Winters a tissé des liens avec ses hommes, que c’est lui qui les connaît le mieux et qu’il est difficile de les laisser à quelqu’un d’autre. Si Heyligher paraît le meilleur remplaçant, un drame survient qui met fin à sa vie. La Easy Company est donc entre deux eaux…
C’est donc un épisode de transition, un peu long parfois, mais nécessaire afin d’approfondir la psychologie des personnages. Damian Lewis est parfait dans le rôle de Winters, dommage que son talent ne soit pas plus reconnu à la télévision ou au cinéma. Toujours un plaisir également de le voir plaisanter et refaire le monde avec son ami Lewis Nixon.
Et après cette accalmie, voilà les soldats repartis vers l’enfer des Ardennes, un enfer dont il n’ont encore aucune idée. Mais une fois entrés dans ces bois enneigé, la Easy Company n’en ressortira plus jamais comme avant…
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