Un délicieux épisode, à la construction originale, bien équilibré au niveau des personnages, et teinté d'humour. Bonne idée de traverser le mois d'avril 1962 à travers ces trois dimanches (et ces deux vendredis). Ah le dimanche, le jour du repos (Don et Betty), le jour du Seigneur (la famille de Peggy) et le jour où l'on porte des minis-shorts de tennisman (Pete !)
Une liste de choses qui m'ont plus :
- le fait que S&C perdent American Airlines, cela montre que les MAd Men n'ont pas toujours tout ce qu'ils désirent. Et ça peut avoir des conséquences intéressantes sur le futur de l'agence...
- Joan est parfaite en secrétaire de Don, mais un peu moins en baby-sitter !
- Le comportement de Bobby (le fils Draper, pas son amante !) va lui aussi avoir des conséquences, je pense. C'est très bien traité, Betty est excellente dans son rôle de mère qui a le mauvais rôle. Sa dispute avec Don est surprenante. Et la scène où Don réconforte son fils, tout en évoquant son passé, est très belle.
- Roger et la prostituée ! Ah, on retrouve le Roger que l'on aime, tout en cynisme, mais avec un énorme besoin d'affection. Si seulement Joan pouvait revenir à ses côtés...
- La fille de Don découvrant que Paul a pour petite amie une "servante" ! Ah, jeunesse innocente...
- Colin Hanks (Roswell, Band Of Brothers) est très bon dans le rôle du nouveau prêtre. Et Peggy m'a moins agacé dans cet épisode, elle semble plus touchante. On en apprend plus sur son secret grâce à la confession de sa soeur.
Par contre, je ne suis toujours pas convaincue par la relation que Don entretient avec Bobbie. Il ne fait preuve d'aucun sentiment, et c'est par pur intérêt qu'ils continuent leur petit jeu malsain et plein de froideur. J'espère que cette intrigue sera traité plus en profondeur par la suite. Et je n'en doute pas.
J'oublie certainement beaucoup de choses mais, pour résumer, il s'agit d'un épisode remarquablement écrit, tout en finesse, et très prometteur pour la suite. Les acteurs sont toujours excellents, mention spéciale à John Slattery et January Jones. Bref, tout ce qui fait de Mad Men une série passionnante..
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