Comme il s’agit de la dernière saison, les scénaristes ont la mission de conclure la plupart des storylines laissés en plan depuis plus ou moins longtemps. Et le retour de Shane West lors de cet épisode permet enfin d’offrir à son personnage une fin un peu plus glorieuse. On avait en effet laissé Ray Barnett à la fin de la treizième saison, dans l’improbable épisode « The Honeymoon is Over », les jambes amputés après avoir été renversé par une voiture. Situation soapesque et peu crédible, qui mettait fin de manière à la fois tragique et ridicule et à la romance Ray/Neela, les deux colocataires qui auraient formé un couple ma fois charmant. Même si certains fans en ont un peu trop rajouté au sujet de cette romance avortée, à mon avis. De toute façon, Ray n’a jamais été un personnage majeur, et durant ces trois ans de présence, les scénaristes n’ont jamais réussi à lui donner une véritable ampleur. Malgré tout, c’est un plaisir de le retrouver dans cet épisode. Son apparition est plutôt bien écrite, même si la fin est attendue et un peu précipité. Mais après tout, on a pas de temps à perdre et je serais vraiment ravi de voir Neela et Ray réunie lors de cette dernière saison. Hélas, Brenner vient tout gâcher… Shane West a prévu de revenir dans un autre épisode et j’espère qu’il saura reconquérir définitivement la chirurgienne, avant qu’elle ne tombe dans les bras de l’australien. Bon traitement de l’handicap de Ray, avec les prothèses et son aveu au sujet de sa tentative de suicide. Joli scène avec Morris, toujours aussi convaincant. Et cette danse qui ravira tant de fans… A bientôt Ray !
Pour le reste, on se concentre surtout sur les patients et j’apprécie ce retour à la médecine, même si rien d’original ne fait surface. Banfield montre une autre facette, plus humaine, en apportant son soutien à ce policier qui a commis une bavure, Brenner se montre à fleur de peau face à cette mère alcoolique (une histoire qui bénéficie de bons acteurs). On se sert à nouveau des patients pour appronfondir les personnages, même si ce n’est pas ça qui va me faire aimer Brenner. Par contre, Gates et le petit garçon, j’ai pas compris. Ca plombe l’épisode, c’est sans interêt, déjà-vu, et ça aurait pu être mieux traité. Une perte de temps.
D’ailleurs, moi qui croyais me réconcilier avec Gates, ça risque d’être difficile. Ses problèmes de couple avec Sam vont rapidement m’ennuyer et je n’ai pas envie que ça plombe la suite. Sam, je l’aime mieux, mais dès qu’elle commence à se prendre au sérieux, c’est agaçant. Et le coup de prendre des cours alors qu’elle est infirmière, Carol Hathaway l’a déjà fait…
Les nouveaux internes toujours aussi fade, plaisir de revoir furtivement Lily, et Angela Bassett qui s’affirme comme une très bonne addition au cast. Un mélange de réel émotion avec un côté insipide très frustrant au menu de cet épisode d’Halloween, marqué par un retour qui était nécessaire pour offrir une meilleure porte de sortie au personnage de Ray. Mais ce n’est rien comparé aux apparitions prochaines d’Anthony Edwards, Noah Wyle, Laura Innes et les autres. Prenons notre mal en patience…
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