J'ai déjà dit tout le mal que je pensais de la troisième saison, et c'est avec beaucoup d'appréhensions que j'attaque cette nouvelle année au 30 Rockfeller Center.
C'est toujours un plaisir de retrouver Alec Baldwin, impeccable dans son rôle. Jack doit annoncer des coupes dans le budget du Girlie Show à cause de la crise économique. Cela entraîne Liz et Pete à trouver un nouveau comédien, Tracy et Jenna à se poser des questions et Kenneth à mener une grève. Une bonne intrigue pour relancer la série et remettre les choses à plat. Mais non, pas de nouveau personnage, pas de réel nouveauté, toujours la même routine, les mêmes running gags. La seule chose à retenir, c'est la mise en abyme de la série, à coups de sous-entendus bien lourds. L'échange final entre Jack et Liz était plutôt osé, surtout pour annoncer Jay Leno, mais fait un peu tâche à la fin de cet épisode. L'épisode n'est pas mauvais en soi, j'ai souri plusieurs fois : Jack qui demande conseil à Nixon, le clip country de Jenna, les absurdités de Tracy ou bien Lutz, mon préféré. Pour le reste, on a toujours des personnages peu cohérent, caricaturaux, un Kenneth insupportable et des guest star mal exploités (ici, Steve Buscemi de retour dans le rôle du détective privé). Tiens, Josh démissionne, ça tombe bien, on l'avait tous oublié. Pete a un peu plus de présence, c'est bien pour lui, mais je m'en fous aussi un peu.
Alors qu'on pourrait vraiment être dans les coulisses d'un show télé, style "Studio 60 on Sunset Strip" ou "Sports Night" (deux show d'Aaron Sorkin), on se contente de rendre bouffons les personnages et d'enchaîner les gags ringards. Avec parfois un petit truc en plus qui me rappelle que la série m'a fait rire à une époque, et qu'elle est, malgré tout ses défauts, agréable à regarder (si l'on oublie Kenneth, donc).
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