Dès le début de cet épisode, je me suis trouvé encore dix mille raisons de haïr cet infâme docteur Brenner. Et puis comme les scénaristes ont décidé de ne pas répéter leurs erreurs de l’an dernier et d’enchaîner les épisodes réussis, « Age of Innocence » a le mérite de me faire changer légèrement d’avis sur le personnage de David Lyons. C’était pas gagné pourtant. L’australien, après avoir tourné autour de Neela comme un vautour, se tape à nouveau une étudiante. De plus, lorsqu’un homme accusé de pédophilie arrive aux urgences, Simon ne cherche pas à savoir la vérité et est violent avec lui. Mais à quoi joue-t-il cet abruti ?
Et puis arrive la fin de l’épisode, le moment des révélations. Après le docteur Banfield la semaine dernière, c’est au tour de Brenner de dévoiler sn secret intime. Morris, (toujours génial Scott Grimes) joue de nouveau les confidents de service, et apprend que Brenner a été violé à plusieurs reprises durant sa jeunesse. Alors oui, tout de suite, on peut se dire : « pour racheter un personnage détestable, on explique tout par un problème de jeunesse, c’est facile et efficace, on a fait la même chose la semaine dernière ». Ok, c’est un peu ça le procédé. Mais ce qui fait la différence, c’est tout d’abord le jeu des acteurs. La construction de l’épisode et de cette scène finale, alternant entre la confession du médecin et la rechute du pédophile dans la pièce voisine. Bref, tout est là pour rendre le tout crédible et véritablement touchant, et nous montrer une nouvelle facette du personnage de David Lyons.
Bon pour le reste, l’épisode est quand même moyen. Déjà, j’ai failli vomir en voyant Gates, Sam, Alex et Sarah dans la même pièce. La famille infernale ! Et puis Gates commence à être lourd avec son patient, cette intrigue traine en longueur. Même si ça permet un éclairage nécessaire sur le passé de Tony, je trouve quand même qu’il s’agit d’une perte de temps.
Pour ce qui est de l’intrigue chirurgicale, je suis partagé. J’aime beaucoup Andrew. L’acteur a une bonne tête, le personnage est attachant, un jeune Carter 2.0.. Et comme Neela joue de plus en plus les Benton, j’ai beaucoup aimé son encouragement à la fin. Ca me manquait cet aspect mentor/élève. Ce qui me gêne, c’est que les proçès dans Urgences, c’est du déjà-vu et c’est souvent trop long et un peu ennuyeux. Alors j’espère que ça sera vite réglé et qu’on pourra se concentrer sur l’apprentissage d’Andrew, à l’aide de Neela. Au passage, une nouvelle allusion à Ray qui annonce, je l’espère, une nouvelle apparition de Shane West, et une conclusion de sa romance avec Neela !
Au niveau des nouveaux internes, c’est donc Andrew mon favori. Daria, qui ressemble selon moi à Lucy 2.0., est un peu gourde, et Tracy transparente. Quand à Ryan, il a tout simplement disparu ! Par contre, on se souvient de Grady, le fantôme de la saison 14, et je suis content de revoir l’infirmière Lily également ! Mais que devient Malik ?
« Age of Innocence » est peut-être l’épisode le moins réussi pour l’instant, mais il nous présente une histoire de patient très touchante et remarquablement interprêté, qui nous éclaire à nouveau sur le passé d’un personnage. Je suis de toute façon conquis par cette quinzième saison, où les scénaristes font preuve d’un véritable regain d’inspiration et inssufle un vent frais sur le County, sans faire disparaître l’âme de la série. Attention aux rechutes tout de même…
Commentaires
Enregistrer un commentaire