Dunder Mifflin va mal, est proche de la banqueroute. Une grande conférence est organisé à New York pour répondre aux questions des employés en colère. Et quand l'invité d'honneur est Michael Scott, il semble évident que les choses vont mal tourner ! Cette intrigue a le mérite d'approfondir la situation de crise lancé par le dernier épisode. On commence à connaitre un peu le fonctionnement de la compagnie, mais je suis quand même surpris de voir David Wallace continuer à inviter Michael et à lui faire confiance, alors qu'il se comporte toujours comme un idiot. D'accord, il est bon vendeur et sa filiale est rentable. Mais franchement, ça commence à être un peu surréaliste. Cela dit, c'est toujours amusant de le voir se mettre dans ce genre de situation. Ca m'a un peu rappelé l'épisode du discours de Dwight lors de la deuxième saison, même si je pense que le tout aurait pu être bien plus drôle. Andy est sous-utilisé, j'aurais aimé voir Oscar plus courageux que ça et surtout, j'aurais aimé avoir une vraie conclusion. Une fois toute la troupe parti au bord de la limousine, on ne sait toujours pas si Dunder Mifflin va se remettre de la crise, si les conneries de Michael auront des conséquences... La suite nous le dira, mais cette intrigue a un goût d'inachevé et est un peu confuse. Je m'attendais à mieux à vrai dire...
Même chose pour l'intrigue secondaire, où Jim remet Ryan à sa place. Depuis son retour, ce dernier n'a pas fait grand chose et on se demande aussi comment il a pu garder son job vu les problèmes financiers de la compagnie. Il était essentiel de faire le point et d'affirmer l'autorité de Jim, de plus en plus crédible en co-manager, mais pas encore en patron. J'aime bien le nouveau Ryan, qui assume complètement sa prétention, avec son look dandy, son côté existentiel et photographe amateur. Et j'ai adoré voir Jim l'enfermer dans un placard comme un gamin récalcitrant qu'on punit. Mais encore une fois, c'était trop expédié...
Quand à la scène d'ouverture, c'était franchement pas terrible. Si j'ai apprécié voir des flash-backs mettant en lumière l'évolution à la réception de Dunder Mifflin, Dwight n'a fait que devenir un peu plus une caricature de lui-même. Je sais que les séries de NBC se mettaient au vert cette semaine, mais il y avait moyen d'être plus inspiré, non ?
Cet épisode n'est pas mauvais, mais il aurait pu être tellement plus drôle. Au lieu de ça, on reste sur notre faim et c'est bien dommage, surtout qu'avec une intrigue comme la crise à Dunder Mifflin, les scénaristes se doivent d'être à la hauteur. Cela dit, je suis confiant, c'est une très bonne saison, qui peut encore se permettre ce genre d'épisodes plus moyens. Notons tout de même que Pam a réussi, malgré sa discrétion, à être absolument adorable tout au long de cet épisode !
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