Un très bon épisode, qui apporte un regard critique et lucide sur la société de consommation américaine, et aborde un sujet qui fait l'actualité : la malbouffe, l'obésité. En luttant contre la propagande mercantile de Sweetums, une barre chocolaté très mauvaise pour la santé, Leslie se montre encore sous le jour de la politicienne humaine, idéaliste et naïve, et la série gagne en profondeur. Comme si la prétention et la redondance d'Aaron Sorkin était remplacé par des personnages moins pédants, et par plus de fantaisie et de créativité (je ne parle ni de Sports Night, ni de The West Wing, mais de Studio 60). L'attitude de Leslie est fort bien contrebalancé par un Ron Swanson plus libéral que jamais, et surtout hilarant. Une intrigue intelligente, qui tourne en dérision la mentalité américaine avec un soupçon d'audace. La fausse pub est superbe et la guerre entre la bibliothèque et le service des parcs est toujours excellente !
À côté, on a une intrigue secondaire qui permet au reste des personnages de briller, et qui permet un peu plus de bouffoneries de la part de tous, en particulier Tom. Justin réapparaît quelques minutes pour mon plus grand plaisir, et Andy est au top de sa forme. On sent que April commence à tomber amoureuse et s'éloigne de son couple d'homosexuels, ce qui est assez prometteur, non ? Même chose pour Tom, qui a du mal à déclarer sa femme à son ex-future épouse, ce qui lui donne un côté plus sensible, permettant d'éviter la caricature. Et Jerry est toujours le souffre-douleur parfait.
Encore une réussite pour Parks & Recreation, qui est renouvellé, c'est officiel, pour une troisième saison ! Youpi !
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