Mon blog est envahi par les comédies NBC et plus aucun drama n'y a sa place depuis que j'ai terminé la saison 3 de Mad Men. Il est temps que les choses changent. Breaking Bad va arriver bientôt, ainsi que Nurse Jackie et Parenthood. Et je suis heureux de retrouver Friday Night Lights. Je m'étais gardé la fin de saison sous le coude pendant les vacances et c'est parti pour la dernière ligne droite. C'est toujours un plaisir de revenir à Dillon, et de replonger dans cette quatrième saison de très bonne qualité.
Cet épisode le confirme, même si j'aperçois quelques nuages à l'horizon. Je m'explique. On est déjà au huitième épisode, et les nouveaux personnages vivent encore dans l'ombre des autres, ne se renouvellent pas vraiment. En particulier Becky, la plus agaçante, qu'on commence à connaître et à apprécier, mais qui a part tenter deséspérement d'embrasser Tim, n'a pas vraiment d'utilité ou d'interactions avec les autres personnages. Tout comme Jesse, adorable certes, mais enfermé dans son triangle amoureux avec Landry et Vince. Un triangle amoureux qui pourrait vite devenir redondant et prendre au piège notre cher Landry. Heureusement que ce dernier est toujours aussi drôle, heureusement qu'on a toujours le droit à des séances de répétitions cultes, parce que sinon, le pauvre Landry serait vidé de sa substance. Je ne pense pas qu'en faire la victime d'un trio amoureux et un grand joueur de football soit l'idée la plus cohérente et pertinente pour lui...
Pour ce qui est de Vince, je le trouve de plus en plus sympathique, mais je préfère le voir au sein des Lions et de sa relation avec le Coach plutôt que dans son amourette avec Jesse, ou ses histoires de délinquances. Voilà maintenant les frères Riggins engouffrés dans cette histoire de voitures volés et on sent qu'une grosse merde va leur tomber dessus. C'est inévitable. Je n'aime pas quand Friday Night Lights devient prévisible. Surtout que tout les ans, Billy s'engage dans une embrouille et les deux frères sont pris au piège. Ce genre d'intrigue n'est pas le fort des scénaristes et même si je comprend les motivations des personnages, je trouve que ça sent un peu le réchauffé. Cela dit, c'était toujours aussi génial de voir Tim parler à son chien, porter un costard et rêver devant le terrain qu'il veut acheter. Je le vois parfaitement s'ouvrir une bière dans sa cabane, tranquille, lors du final de la série. Qui est programmé pour l'an prochain, à la fin de la cinquième et ultime saison, ce qui laisse de la marge aux scénaristes pour conclure avec soin la série.
J'ai bien aimé l'escapade de Tami et Julie qui visitent des facs. C'est un peu copié-coller sur une intrigue de Gilmore Girls, et quelques scènes étaient superflus et un peu trop mélo, mais la dynamique entre la mère et la fille fonctionne toujours. Tami est encore une fois le rayon de soleil de l'épisode, et j'ai trouvé son mari trop en retrait loin d'elle. Mais excellent quand il a affaire au monstre Gracie Bell, ou à son nouveau pote Buddy Garrity. Content de revoir ce dernier impliqué dans le football, en tant que commentateur du match. Parlons-en du match. La première victoire des Lions. Un peu trop héroïque, un peu trop semblable au "Mud Bowl" de la première saison, mais au final, ça fait du bien de voir l'équipe remporter quelque choses. Faudrait pas non plus que les Panthers aient entièrement disparu, j'aimerais bien en savoir plus sur les McCoy, et leur soudaine méchanceté.
La série est toujours intelligente et passionnante, on aime toujours autant les personnages, mais l'ensemble est trop dense. Pour l'instant ça va, mais il ne faudrait pas que ça devienne incohérent ou baclé. Il ne faudrait que tout aille trop vite et qu'on perde le réalisme de la série. Et surtout, il faudrait éviter de trop recycler d'intrigues, cet épisode pêchait un peu par son manque d'originalité. Allez, je suis quand même ravi dê retrouver Dillon et d'attaquer la suite de cette quatrième saison !
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