Une seule intrigue en dessous de la moyenne dans cet épisode de bonne facture. Je vais commencer par en parler, tiens, de cette intrigue. Elle concerne Becky, et je préfère qu'on colle une mauvaise intrigue au personnage que j'aime le moins, histoire que mes chouchous ne deviennent pas détestables. Cela dit, elle méritait autre chose que de tomber enceinte la Becky. Tout comme Luke, qui ne devrait pas se retrouver enfermer dans une baby menace de ce genre. Bon, comme on est dans Friday Night Lights, c'est quand même bien écrit, bien interprété. Mais ça tombe un peu comme un cheveu dans la soupe et ça manque d’intérêt. On se dit "et voilà, c'est parti pour des histoires d'avortement ou pas jusqu'à la fin de la saison". Encore une fois, c'est prévisible, comme l'histoire des Riggins et des voitures volées. Ce peut être néanmoins l'occasion pour les scénaristes d'aborder un nouveau thème : l'avortement. Mais on est pas dans Juno et comme Becky m'agace, je risque de m'ennuyer ferme devant cette intrigue. Enfin, on verra bien, je peux être agréablement surpris, il suffit que j'arrête d'avoir des aprioris. La saison quatre est de bonne qualité, mais son équilibre est trop fragile pour risquer ce genre de mauvais pas.
Pendant ce temps, le Coach est de nouveau sur le devant de la scène. Et reprend son rôle de sauveur de la veuve et de l'orphelin après avoir vu un gamin se faire tirer dessus dans le quartier mal famé de Dillon. Un quartier qu'on commence à connaître cette saison, mais qu'on avait jamais vu auparavant. Bref, passons. La mission d'Eric permet de faire briller les seconds rôles, comme Buddy, mais surtout Virgil, que j'aime de plus en plus. Il est très présent dans cet épisode, et j'aime bien sa relation avec Vince. C'est un peu le prolongement du Coach vis-à-vis du gamin à problème, mais il est plus crédible car lui aussi est passé par là. Tout cela se finit par un match amical qui permet au jeune quaterback de briller, et au Coach de rallumer les lumières de Carroll Park. Je ne vois pas en quoi le match va aider le quartier, mais si l'action mené par Eric est poursuivi sur le long terme, pourquoi pas. On n'évite pas certains cliché, mais le tout tient la route.
Le triangle amoureux s'intensifie, et on sait déjà que Landry n'est que de passage dans la vie amoureuse de Jesse. Si j'adore Vince en tant que quaterback, il baisse dans mon estime face à Jesse. Et Landry devient une pauvre victime, dans une intrigue un peu trop prévisible. Je suis pressé que Jesse fasse son choix parce que là, elle se transforme un peu en Tyra à force. Et j'aimerais voir Landry et Jesse s'émanciper de tout ça. Tout comme Luke, qui est maintenant collé à cette histoire de bébé. Quand à Julie, elle rencontre l'inévitable rebound boyfriend, celui qui va assurer la transition après Matt. Il y en a eu plein dans la série. Lyla avec son religieux fanatique, Julie avec le Suédois, Tyra avec son cowboy de pacotille. Et ça finit toujours mal. Soit ça traîne en longueur, soit c'est peu intéressant et prévisible. Là, c'est prévisible, et même si le type a l'air sympa, on sait qu'il ne va trainer trop longtemps dans les parages. Par contre, je suis content d'en savoir un peu plus sur les McCoy, comme je l'avais demandé. L'excuse du divorce est un peu facile pour expliquer les dérives de JD, mais ça a le mérite d'être évoqué et d'apporter un peu de cohérence à la saison.
Ce que j'ai préféré, et de loin, c'était les scènes du couple Taylor. Ca m'avait manqué et c'est toujours aussi parfait. La petite dispute à propos de Glenn (superbe réplique du baiser par procuration !), la petite sortie en amoureux au bord du lac. Le couple le plus "vrai" de la TV a encore frappé. Et me rassure quand à la qualité de la série, qui a un peu tendance à être trop prévisible et convenu ces derniers temps. Il ne reste plus beaucoup de temps avant le season final, mais il faudrait faire attention à ne pas trop bacler les intrigues, hein ? Merci !
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