Un épisode maladroit, un peu trop fouillis, mais qui a le mérite de vouloir faire avancer un peu les choses. La deuxième saison semble s'efforcer à nous montrer une Tanya qui s'épanouit et réussit face à un Ray qui doute et se remet constamment en question. C'est une bonne idée, mais c'est fait sans véritables nuances, avec une voix-off qui n'a plus sa place et un manque de cohérence qui m'agace parfois. On devrait avoir plus de détails sur la véritable source de revenus qu'engendre leur business et leur véritable accord avec Lenore, qui ne cesse de changer. Et maintenant, on nous ramène un nouveau joueur dans l'équipe : Mike, le collègue de Ray. J'aime bien ce personnage, il pourrait être une bonne addition, mais il risque de causer encore plus l'éparpillement scénaristique...
Car tout cela est survolé alors qu'en approfondissant un peu plus certaines scènes (la relation entre Tanya et sa mère ou bien ses rencontres avec son "pimp-mentor"), le résultat serait bien plus convaincant. Pas comme l'histoire du castor, qui est encore un moyen de donner le mauvais rôle à Ronnie et de rapprocher Ray et Jessica, pour mieux les séparer ensuite. Oui car attention, Lenore s'en mêle et semble tomber amoureuse... Ca devient un peu confus et si les scénaristes ne prennent pas le temps de développer mieux que ça leurs intrigues, ça risque d'être encore plus bancal que d'habitude. Et encore une fois, on se rend compte avec cet épisode que les scènes qui fonctionnent le mieux sont celles réunissant Ray et Tanya, ou celle qui nous montre une des clientes, ces portraits de femmes déboussolées (ici on aura reconnu une ancienne d'Alias !) sont souvent une réussite.
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