Au printemps dernier, je me suis enfilé six saisons de Seinfeld non-stop. Avec un peu de retard, voici mon avis (un peu court je dois l'avouer) sur la sixième saison, en attendant que je visionne les trois dernières dans un futur proche.
Diffusé entre 1994 et 1995, la sixième saison est rejointe sur sa case horaire par deux grands succès de NBC : Friends et Urgences (accessoirement mes deux premiers amours de séries). Larry David n'a pas trop à s'en faire, la sienne de série a déjà gagné un gros succès critique et public, après deux saisons cultissimes. Et le problème, c'est qu'en comparaison, cette nouvelle collection d'épisodes paraît moins savoureuses, plus inégale. Il est impossible de ne pas apprécier un épisode où George Costanza est de la partie mais on rit moins souvent de bon coeur. Je dois avouer que les morceaux de stand-up de Jerry sont devenus accessoires, que Kramer m'agace de plus en plus et que le talent de Julia-Louis Dreyfus est mal exploitée tant Elaine se retrouve un peu toujours coincés dans le même genre d'intrigue amoureuses sans lendemain. Soyons honnête, certains épisodes sont peu mémorables.
Mais d'un autre côté, nous avons des musts, au thème souvent culinaire, comme "The Big Salad" ou "The Soup", mes deux préférés. Une parodie de Superman avec "The Race" ou bien une histoire de canapé dans "The Couch". Sans oublier une occasion, superficielle certes, de revoir les meilleurs moments du show au moment où il fête son centième épisode.
La qualité est toujours au rendez-vous, mais les rires sont un peu moins constant.
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