Un gros manque de subtilité empêche cet épisode d'être vraiment réussi mais il n'en est pas moins captivant. Peut-être à cause de la neige, des paysages de l'Oregon, de la tension sexuelle et de Dallas Roberts.
Le proçès de la semaine est une parodie maladroitement assumée du Social Network et de la plainte pour diffamation de Mark Zuckerberg. Le personnage de l'informaticien a les mêmes problèmes, la même allure de nerd sûr de lui, et le scénariste est une caricature d'Aaron Sorkin, avec son idéalisme et ses problèmes de drogues. Et il a raison, Will et Diane font tout leur possible pour contourner la liberté de penser et menace le travail de fiction et de satire. Ca se laisse regarder grâce au charme des acteurs mais on ne peut s'empêcher de voir les grosses ficelles et la facilité de cette intrigue manquant cruellement de créativité.
Tout ce qui concerne Kalinda commence vraiment à sentir le réchauffé. J'adore Scott Porter mais il n'a vraiment pas la carrure pour jouer un gros dur comme Blake, dont on apprend de plus en plus de vilains secrets. L'arrivée du gang contrôlé par Lemon Bishop risque d'être un gros morceau de la saison mais pour l'instant, ça sonne vraiment trop gros pour être crédible. Et le mystère autour de Kalinda commence un peu à me fatiguer. Ce n'était ici qu'un pretexte à deux scènes un peu chaudes, la première avec une agent du FBI et la seconde avec Blake dans une chambre d'hôtel luxueuse. C'est beau à regarder mais ça sonne creux.
La meilleure partie de l'épisode, c'était décidement le road-trip d'Alicia, en compagnie de son frère. Owen apporte toujours beaucoup de fraîcheur et nous laisse entrevoir une Alicia plus ouverte, qui se confie au sujet de Will. Là aussi, la romance entre les deux collègues traîne en longueur, mais c'est plus subtile, plus intéressant. Dommage que la fin repousse encore le tout aux calendes grecques.
On a connu la série plus subtile, plus inventif. Là, c'était beaucoup de poudre aux yeux pour pas grand chose.
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