6.16 Desperation Day


C'est vraiment une bonne idée d'avoir laissé Marshall au Minessota. Le Marshall vulnérable et enfantin est attachant et c'est le seul personnage de la série auquel je m'intéresse vraiment. Plus grâce à mon attachement pour Jason Segel que grâce au boulot des scénaristes le concernant. Ici, il semble enfin faire le deuil de son père dans une scène qui fait réapparaître le fantôme de ce dernier. C'est très maladroit, plein de bonnes émotions, mais j'ai adhéré pour une seule raison : le souvenir que Marshall raconte à Ted, j'ai le même avec mon père. Alors forcément, je me suis identifié et ça a fonctionné pour moi. Malgré un épisode de funérailles à moitié raté, la suite de cette intrigue aura été plutôt bien mené et aura permis de remettre Marshall sur le devant de la scène. Dommage que Lily semble incapable d'évouer et Alysson Hannigan de faire autre chose que des mimiques. 

La Saint Valentin est forcément un nouveau moyen pour Barney de nous sortir l'une de ses nouvelles fantaisies, et au début, j'ai trouvé ça plus que lourd. "Desperation Day" vraiment ? J'avais même l'impression qu'il nous avait déjà fait un truc similaire. Et puis au final, c'est l'occasion d'une rencontre avec une demoiselle qui ne laisse pas indifférent. Barney de nouveau dans une romance sérieuse ? Un an après sa rupture avec Robin ? Si ça sent le réchauffé, ça va au moins permettre au personnage de faire autre chose que du cabotinage permanent. Pourvu que ça dure et que ça soit un peu innovant, c'est le seul moyen de sauver le travail de Neil Patrick Harris, que je peux de moins en moins supporter. Quand à la romance entre Ted et Zoey, elle continue et s'intensifie mais rien de nouveau là dedans. Que du prévisible. Et si c'est pas la Mère, une belle perte de temps. Quand à Robin, elle est là. C'est tout ce qu'on peut en dire, hélas...

Inégal, cet épisode nous offre tout de même une belle conclusion à l'intrigue de Marshall et quelque chose de prometteur pour Barney. Mais avec How I Met Your Mother, on a appris il y a bien longtemps à se méfier des promesses. 

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