Mon seul voeu, c'était d'avoir au moins un épisode consistant de The Office cette saison. Du coup, je suis un peu déçu. Mais je pense sincérement que la catastrophe a été évité et que, à défaut d'être solide, l'épisode est sympathique et même drôle parfois. On est bien sûr loin des grands épisodes de Noël livrés par le passé ("Christmas Party", "A Benihana Christmas" ou "Classy Christmas" sont des classiques à revisiter) mais j'ai de toute façon fait une croix sur l'espoir d'avoir de nouveau ce niveau de qualité avec The Office.
Comme d'habitude, la fête de Noël de Dunder-Mifflin est un joyeux bordel et offre à chaque personnage, son petit moment de gloire. Oui, à part pour Kevin, je n'ai eu envie de foutre des baffes à personne pour la première fois depuis longtemps. Si le côté enfantin d'Erin est toujours aussi crétin et invraisemblable, j'ai trouvé qu'Ellie Kemper a fait de son mieux pour la rentre un tant soi peu attachante, pour que l'on compatisse un peu pour elle. Bon, il y a bien longtemps que je me fous de la romance Andy/Erin (vraiment chouette à ses débuts mais plus qu'irritante à la longue) alors qu'ils se remettent ensemble ou pas (spoiler alert : ils se remettront ensemble), c'est le dernier de mes soucis. Mais malgré tout, l'intrigue ne manquait pas de piquant et donnait autre chose à jouer à Ed Helms que son éternel sourire crispé : il n'était pas dans la position du patron ou de l'amoureux maladroit et il a eu de beaux moments de maturité et de lucidité que ce soit dans sa manière de gérer Erin ou les querelles de Jim et Dwight. Il était temps, après dix épisodes, qu'il agisse enfin comme un patron et non plus comme un grand gamin.
Ironiquement, c'est Robert California qui troque son éternel sérieux pour un ton plus décontracté et enivré (Maura Tierney, adieu définitif ?), ce qui aurait pu être drôle mais ne l'est pas. Toujours pas la faute à James Spader mais aux scénaristes qui ne savent pas quoi faire de son personnage (et nous ont épargné, dieu merci, un triangle amoureux horrible juste au dernier moment...). Pour en revenir à Andy, même s'il était plus convaincant que d'habitude dans sa nouvelle fonction, le voir sermonner Jim et Dwight avec sa casquette "Hard Ass", se déguiser en Père Nêl pour accomplir les voeurs de ses employées ou ramener une Meredith complètement ivre, c'était du Michael Scott tout craché. Et encore une fois, je n'avais que ça en tête pendant tout l'épisode : Steve Carrell me manque...
Le reste était une suite de scènes où tout le monde cabotine à mort et ça passe ou ça casse : les farces entre Jim et Dwight inspirent toujours les scénaristes mais ne m'amusent plus vraiment mais l'arrogance de Kelly et les absurdités de Creed m'ont fait sourire, tout comme le roman policier de Toby. La romance entre Darryl et l'employée de l'entrepôt continue en arrière-plan sans vraiment passionner mais sans vraiment m'agacer non plus, c'est juste fade finalement.
Et malgré tous ces défauts et l'absence de Pam, l'ambiance de Noël m'a réjouit comme un gamin et m'a rendu un peu plus indulgent. Je le serais probablement moins en janvier quand la série reprendra et où ma tolérance risque de baisser au fil des semaines. The Office a un tas de bonnes résolutions à prendre pour le reste de la saison et ma patience aura des limites...
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