"It's part three of my saga life collection. (...) Chapter One : the new beginning of the book. There have been many great comebacks throughout history. Jesus was dead but then came back as an all-powerful God-Zombie. Ryan O’Neal had his ups and downs but now is back and better than ever. My story is the story of a raging Christ figure who tore himself off the cross and looked around at the Romans with blood in his eyes and said, ‘My turn now, cocksuckers!’” AMEN !
L'épique saga de Kenny Powers entame son troisième et dernier tome, et il aura fallu toute la patience du monde pour arriver à ce jour béni. Comme je le disais à l'époque de la deuxième saison, Eastbound & Down serait une trilogie indé parfaite pour le cinéma. Voilà donc le troisième long-métrage lancé sur les chapeaux de roues. Tout change et tout reste pareil dans ce chef d'oeuvre sous-estimé de la télévision cablée. Après la rédemption professionnelle au Mexique, Kenny part à l'assaut de la rédemption personnelle à Myrtle Beach, où il remonte tranquillement dans les sommets de la gloire mais garde toujours son statut d'éternel solitaire. Et de père !
J'avais presque oublié ce cliffangher où April déclairait à Kenny la nouvelle qui allait, sans aucun doute changer sa vie. Et quand on le retrouve un an plus tard, le petit Toby fête son premier anniversaire mais Kenny n'a pas véritablement adapté son mode de vie. S'il cherche toujours à reconquérir April, il n'a aucune envie de prendre part à l'éducation de l'enfant, trop occupé à se taper de jeunes femmes et à prendre des pilules avec son nouveau pote, Shane. Jason Sudeikis, qui était fait pour être un jour à l'affiche de la série et qui a l'air d'être là depuis le pilote tellement il est à l'aise dans ce registre. Cela n'excuse pas l'absence totale de Stevie dans cette reprise, mais on se doute bien que notre side-kick favori sera bientôt de retour et redeviendra le souffre-douleur privilégié de Kenny...
Joyeux anniversaire, Toby. Tu as la chance d'avoir le père le plus incroyablement cool à la télévision. Ton prénom est raciste certes, mais ton nom est déjà entré dans les annales (un jeu de mots sur lequel Kenny pourrait rebondir). Ta mère a beaucoup de patience et Jerry Minor comme acteur récurrent pour la soutenir. Ton oncle sera désormais Sol Star pour moi (depuis que j'ai vu Deadwood) mais il a assurément lui aussi beaucoup de sang-froid concernant son frangin. Ton père a beau vivre dans un monde d'illusions homo-érotiques à la Top Gun et croire avoir enfin atteint le status de héros tranquille qu'il a toujours voulu atteindre, il va devoir maintenant s'occuper de toi. Juste le temps d'enlever une capote de son visage et de boire une bière en refusant de te prendre dans ses bras, et il sera ton papa. Car nous voilà à la saison de la matûrité pour Kenny, le plus grand enfant capricieux que l'univers ait connu. Et je m'était pas autant marré devant mon écran que depuis... It's Always Sunny et... les dernières aventures de Kenny.
Un nouveau terrain de jeu, des enjeux plus sérieux (la paternité), un cast élargi, une réalisation et une bande son toujours parfaites, des répliques fantastiques, une vraie ambition. Et un Danny McBride au top de sa forme. De l'émotion aussi. Oui, Eastbound & Down est la seule série à filmer une scène en jet-ski pour générer de la nostalgie.
Pas de doute, Kenny Powers est de retour. Et comme c'est le sprint final, il va falloir le savourer. Alors pour finir cette review, tour d'horizon de mes déclarations favorites :
- (smoking pot) "It’s medicinal. But not for AIDS."
- I also didn’t want to name the baby Toby, because that’s a racist name. Am I correct???
- (about his baby) He looks like the dude from The Shield. Chicklets"
- "Well, I will be able to break you off a little bit. I’ll be able to slap it, but I won’t have time to flip it and rub it down. Translation: I’m not sure if both of us are gonna come.."
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