Qu’il était beau cet episode…
Il m’avait déjà fait le coup à plusieurs reprises avec Friday Night Lights, et là pas manqué, Jason Katims m’a de nouveau fait pleurer. De vrais larmes. Que j’ai contenu tout au long de l’épisode et qui ont coulés juste avant le générique de fin.
Depuis que le cancer de Kristina a été annoncé, l’annonce au reste de la famille était un moment que j’attendais beaucoup. Je savais qu’on aurait le droit à quelque chose de très puissant. Et je m’étais pas trompé : c’était très puissant et amené avec toute l’intelligence d’une série qui ne foire jamais ce genre de moments. Dès que les Braverman sont réunis, c’est de toute façon grandiose, sans exception. Et là, les Braverman étaient tous ensemble pendant au moins un bon quart de l’épisode, alors vous imaginez…
Tout le monde a brillé, même l’espace d’un instant. Adam était bouleversant lorsqu’il doit rassurer sa fille au téléphone et éclate lui-même en sanglots (Peter Krause, dois-je encore chanter tes louanges ?). Amber a un rôle vraiment intéressant cette saison : toujours électron libre mais un électron libre plus connecté au reste de sa famille, grâce à son nouveau job et au secret qu’elle a gardé pour Adam, grâce à sa relation spéciale avec Max (le duo fonctionne à merveille et m’a bien fait rire, en particulier les commentaires sur la taille de Mae Whitman et son style vestimentaire). Et peut-être bientôt grâce à une romance avec Ryan York que je shippe déjà tendrement. Zeek nous a offert du grand Zeek, du classique Zeek, lorsqu’il vient malmener le pauvre coach de base-ball. Du très bon pour Joel et Julia, que ce soit la joie du premier lorsque son fils remporte une victoire (superbe montage sur fond de Edward Sharpe & The Magnetic Zeroes) ou Julia qui, souvent défini par son côté travailleuse intensive, décide de démissionner pour rester auprès de ses enfants. Comme elle nous l’avait prouvé l’an dernier dans cette inoubliable séparation à la maternité, Erika Christensen excelle dans ce genre de scènes et j’ai hâte de voir ce que ce changement majeur va apporter à un personnage qui avait vraiment besoin de ce changement d’horizon. L’intrigue de Crosby était très juste également car tout ce qu’il reproche à son frère est justifié, même si cela tombe au mauvais moment et que ça rend le tout encore plus touchant. Et puis quel plaisir de retrouver Haddie, malgré les circonstances. Je crois que les larmes ont commencés lorsqu’elle entre dans la pièce, dans la superbe scène finale, qui n’aurait pas pu être mieux écrite et interprétée.
Mais il y a toujours cette intrigue concernant Sarah et Hank qui me gêne, m’empêche de considérer cet épisode comme quasi-parfait. C’est toujours aussi prévisible et ça manque de crédibilité, malgré toute la bonne volonté de Lauren Graham et Ray Romano, pourtant deux acteurs que j’affectionne énormément. Sachant que Josh Ritter ne va pas rester éternellement, on sait ce qui attend les deux collègues et c’est pas amené de manière très subtile. Très troublant pour moi aussi de voir Lauren Graham dans Parenthood alors que je me fais une intégrale de Gilmore Girls. Très étrange…
Avec la partie de base-ball de Victor, je me suis souvenu du pilote de la série. Où Max disputait aussi son premier match sous les yeux de toute la famille. Et j’ai réalisé tout le chemin parcouru par la team Katims et toute l’évolution d’une bande de personnages devenus tellement attachants que ce serait déchirant de les quitter. J’ai d’ailleurs penser à une image qui irait bien à un potentiel series finale (je l’espère très lointain) : toute la famille de nouveau réuni sur le terrain pour acclamer l’un des leurs (peut-être le gamin de Sarah et Mark, même si ça semble mal parti). On était presque dans cette ambiance là cette semaine. Mais non, la vie continue et heureusement…
Après les frissons qui m’ont parcourus tout au long du dernier épisode d’Homeland et les fous rires de dingues qui m’attendent très certainement avec le season premiere d’It’s Always Sunny in Philadelphia, c’est une semaine télévisuelle riche en émotions. De vraies belles émotions. NBC peut repousser le retour de Community et nous malmener sans cesse, il y a une seule chose que je ne lui pardonnerais jamais et qui me foutrais le moral à zéro : l’annulation de Parenthood. Monica Potter doit être nominé aux Emmy Awards. D’abord parce qu’elle est très talentueuse. Ensuite parce que NBC doit réaliser à quel point la série est réussie et qu’elle doit la chérir. Il en va de mon petit cœur et il faut pas faire de mal à mon petit cœur…
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