« When you’re with someone, you put up with the stuff that makes you lose respect for them. And that is love.”. Erin résume plutôt bien la situation. J’ai toléré beaucoup de faux pas juste parce qu’entre The Office et moi, c’est une longue histoire d’amour. Mais comment avoir encore un semblant de respect pour la série après un épisode aussi mauvais ?
Et quand je dis mauvais, je rigole pas. Je crois même que c’était l’épisode le plus mauvais de la série. Il se concentre principalement sur ce qui ne marche pas du tout cette année : un Andy qui change de personnalité de semaine en semaine et devient de plus en plus intolérable. Si on m’avait dit en troisième ou quatrième saison que j’allais enfin rencontrer son groupe d’acapella, j’aurais été impatient et sûrement ravi du résultat. Mais là, ça nous rappelle juste cruellement que le Andy qu’on aimais à l’époque n’existe plus et que tout cela relève désormais du simple gimmick qui tombe complètement à plat à l’écran. Tout comme Stanley, j’ai trouvé ça merdique. Et inclure Stephen Colbert dans cette galère ne rachète pas le temps que j’ai perdu avec cette intrigue. Le présentateur du Colbert Report a vu juste en n’acceptant qu’une courte apparition par écrans interposés. Et c’est déjà très poli de sa part.
À cause d’un Andy incohérent empêtré dans cette histoire qui ne mène nulle part, Erin apparaît de nouveau comme une idiote qui est clairement enfermé dans une relation pas du tout crédible et à mille lieux de la légèreté des débuts (vous vous souvenez de l’époque où je shippais Andy et Erin ?). Et quand je me spoile sur la suite (oui ça m’arrive encore) et que je découvre que la suite concernera encore et toujours Andy et sa pauvre petite amie, j’ai peur qu’on ne soit pas sorti de cette galère. Comment un acteur comique aussi talentueux qu’Ed Helms peut-il accepter un tel traitement de son personnage ?
Pendant ce temps, le joli travail effectué sur Jim et Pam avec une intrigue un peu neuve et excitante commence déjà à devenir redondant. J’aurais dû me douter qu’entre le moment où Jim a accepté ce nouveau poste et le moment où il quittera Dunder Mifflin (forcément en fin de saison), il serait difficile de garder cette histoire intéressante. Alors pour gagner du temps, les scénaristes nous font croire à une fausse tension entre Jim et Pam, nous invitent à des rendez-vous financiers ennuyeux à mourir et font tout leur possible pour ne pas avoir à trouver autre chose pour Jim. Comme si ils avaient déjà fait leur maximum dans le season premiere et qu’ils attendaient gentiment l’ultime épisode sans faire d’efforts supplémentaires.
Dans le genre redondant, on a aussi la petite intrigue de Nellie de la semaine, qui devient un peu une sale habitude. On a compris : Catherine Tate doit nous apparaître attachante parce qu’elle était nulle l’an dernier. D’accord. Mais est-il nécessaire de la mettre en duo avec quelqu’un de différent à chaque épisode pour nous faire passer la pilule (jeu de mots) ? Après Andy et Pam, là voilà qui tente d’amadouer Dwight et ce n’est absolument pas drôle. Pauvre Toby…
Autre intrigue navrante qu’on va devoir se taper en boucle cette saison : le cocufiage d’Angela. Ca va trainer en longueur encore combien de temps ? Jusqu’à ce qu’Angela et Oscar ne m’inspirent plus une ombre de sympathie ?
Et puis calmez vous avec Creed. J’aimerais bien qu’il soit le seul à être rester drôle et entier tout le long de la série. À force de trop l’utiliser, vous aller l’abimer. Le « That’s what she said » suffisait, pas la peine d’en faire plus. Bien sûr, le cold open était navrant.
Un épisode d’Halloween terrifiant, dans le plus mauvais sens du terme. Pathétique. Greg Daniels, qu’est ce que tu fous ?
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