De la télé-réalité, un ouragan, des élections présidentielles... Autant de choses qui nous ont tenus éloignés des Bravermans. Une séparation toujours difficile qui nous rappelle à quel point nous sommes attachés à ces personnages, surtout depuis le début de cette quatrième saison particulièrement réussie. Alors enfin, nous voilà réunis. Together.
L'intrigue du cancer est toujours aussi intéressant car elle offre à Peter Krause et Monica Potter l'occasion de nous faire pleurer chaque semaine, sans que ce soit forcé, sans que ce soit redondant. Et ils sont très bons pour nous faire pleurer. Que ce soit lorsqu'Adam se confie à son frère autour d'une bière ou quand Kristina se réconcilie avec sa belle-mère. Le couple n'est pas laissé dans son coin pour affronter les problèmes, il peut compter sur le reste de la famille et c'est donc l'occasion pour les scénaristes de faire avancer des relations, de les développer avec une belle subtilité (Kristina et Camille méritaient ce traitement). Il suffirait juste que la musique soit parfois un peu moins forte et un peu moins appuyée pour que tout cela soit très juste et parfaitement émouvant.
Il y avait de jolies choses aussi du côté de Julia et Joel, qui continuent de vouloir aider Victor à s'intégrer. On a presque flirter avec des gros clichés bien dégoutants sur la communauté latino mais l'intrigue est très vite retombé sur ses pattes pour se concentrer sur les frustrations de Julia et son envie de se rapprocher de son fils, par tous les moyens. Attention cela dit à ne pas isoler de nouveau le couple du reste de la famille : j'aimerais bien revoir Victor intéragir avec ses cousins et cousines et j'aimerais bien aussi que Sidney ne soit pas complétement écartée, la pauvre...
Dans la catégorie "cute à souhait", le couple Amber/Ryan fonctionne aussi bien que prévu. Pas besoin de tourner autour du pot, il suffit d'une partie de mini-golf torride (oui, du mini-golf torride, je l'invente pas) pour que les choses passent à la vitesse supérieures. On a deux énergies différentes qui s'attirent joliement bien et une Mae Whitman plus belle que jamais. Mais bien sûr, tout cela ne peut pas durer alors voilà que Ryan souffre de traumatismes dû à son séjour en Afghanistan. Le coup du "je regarde par la fenêtre la nuit" était grave cliché mais j'ai hâte de voir comment Zeek va y mettre son grain de sel. Le point fort de cette intrigue, c'est aussi de donner autre chose à faire à Sarah que son triangle amoureux. La voir intéragir avec son père et sa fille, ce n'était pas arrivé depuis au moins la saison dernière et ça me manque. Mais bon, Lauren Graham ne me manque pas car j'ai le droit à une dose hebdomadaire grâce à mon intégrale de Gilmore Girls (je viens d'attaquer la troisième saison, pour info).
De son côté, Drew a le nouveau droit à une intrigue, c'est pas courant. Bon, c'est la même que d'habitude mais c'est adorable de le voir courir après son ex et utiliser la maladie de sa tante pour arriver à ses fins. On ne connaissait pas cet aspect opportuniste de Drew mais il faut croire que grandir et être amoureux, ça nous transforme. Sa maladresse est toujours bien là en tout cas et le tout m'a fait beaucoup sourire. Il a juste pas intérêt à la mettre enceinte. Je sais c'est idiot, mais j'ai pensé à ça et je me suis dit que la série ne nous avait pas encore fait le coup, donc je reste vigilant.
Vigilant et toujours aussi conquis par une saison qui n'a commis pour l'instant aucune véritable maladresses (j'attends de voir la conclusion de l'arc concernant Ray Romano) et continue d'être ma raison de vivre chaque mardi. J'espère que Kristina, pour se réconforter, a une série comme Parenthood à regarder. Sinon, je lui conseille Friday Night Lights ou Gilmore Girls. Tout ira bien, Kristina...
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