COLD OPEN / Après un fou weekend de montage qui promet une 3ème épisode de ZIM dont je suis très fier (le 6 avril !), je me retrouve avec du temps sur les bras pour pondre un dixième numéro du bilan dominical. Je pourrais aller profiter du soleil mais je me sens pas vraiment très bien pour un tas de raisons que je vous épargnerais (il faut vraiment que j'ouvre un blog "carnet intime"). Je vais plutôt vous parler de mes meilleures amies, les séries, qui m'ont gentiment réconfortés.
Ah oui et c'est le printemps alors un nouveau design s'impose. Comme tous les ans à la même époque, c'est Mad Men en guise de déco.
LE TOP 3
1) The Good Wife S05E14 A Few Words / Je vous invite à lire ou relire ça.
2) Parenthood S05E18 The Offer / Moins bruyant que l'épisode précédent mais tout aussi émouvant. J'ai même pleuré pour de vrai et ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps devant la série. Cette scène dans la voiture où Max se met à pleurer dans les bras de Kristina qui pleure m'a fait pleurer, forcément. Max Burkholder a beaucoup de talent et livre ici l'une de ses meilleurs prestations. Encore une variation autour de l'Asperger sans que cela soit redondant, sans que cela perde en justesse (et je commence à aimer le type d'Happy Endings, finalement). À côté de ça, les intrigues habituelles se poursuivent mais avec l'impression d'assister à un traitement en profondeur plutôt qu'à ses scénaristes qui tournent en rond. Je savais bien que la séparation de Joel et Julia allait affecter leurs enfants et c'était aussi poignant que prévu de voir comment ça peut chambouler Victor. Avec le coeur brisé que je me trimbale en ce moment, j'ai aussi pu beaucoup m'identifier à Hank et à ce qu'il reproche à Sarah, et cette conclusion où, forcément, il ne peut s'empêcher de la rejoindre. Le tour de chant d'Amber et Drew était plus léger mais c'est toujours chouette de voir ces deux-là passer plus de temps ensemble (chouette et un peu étrange car ils ont une telle alchimie que je commence à me poser de drôles de questions). Et moi non plus, je n'ai pas hâte de voir la maison de Zeek et Camille disparaître. Je n'ai pas envie de voir Parenthood disparaître.
3) Parks & Rec S06E18 Galentine's Day / L'annonce faite par NBC cette semaine du renouvellement de Parks & Rec est une excellente nouvelle. Une dernière saison raccourcie permettra aux scénaristes de conclure comme il se doit la série, en nous laissant sur une excellente impression (et pas seulement un bon épisode final, comme The Office). Une bonne impression car franchement, si la qualité actuelle du show est maintenue, il n'y aucune raison de s'inquiéter. Cette deuxième moitié de saison est la plus vivace et excitante qu'a connu Pawnee depuis... avant la campagne de Leslie. Le départ de Chris et Ann a fait un bien fou à tout le monde, et je préfère mille fois voir Jerry (euh... Larry !) et Donna prendre la place qu'ils méritent, surtout que leur utilisation est parfaite. La paternité de Ron est bien exploité, Leslie est en pleine forme, Ben a retrouvé un bon rythme de croisière et même Tom montre un nouveau potentiel. Seul Andy et April sont toujours un peu relous et cantonné aux mêmes notes comiques et émotionnelles, mais il est encore temps de leur offrir un semblant de renaissance. Cet épisode était la symbiose parfaite de tout ce qui fonctionne actuellement avec la série et j'ai hâte de voir comment va se dérouler ce festival.
LE PILOTE
Review / Bon, je triche car j'ai dépassé le stade du pilote et dévoré déjà les trois premiers épisodes de ce remake d'une série australienne, diffusée sur Comedy Central depuis le début du mois. On y retrouve Andy Daly (Eastbound & Down) dans le rôle de Forrest McNeil, un homme dédié à expérimenter toutes les possibilités qu'offre la vie pour pouvoir ensuite les noter et aider les téléspectateurs de son émission : "Aller au bal de promo", "Devenir raciste" ou "Manger 30 crêpes", tels sont les défis qui lui sont lancés. Pour l'instant, c'est le pilote qui m'a le plus fait rire et rire est un euphémisme. Le concept est très bon, Daly excelle dans le rôle et le toutéliage est véritablement ce qui fait la force de la série : le fil rouge de son addiction à la cocaïne est un petit tour de force. Et la voix-off me rappelle étrangement Arrested Development. Je vous conseille également le troisième épisode, qui mêle le divorce et les crêpes de manière surprenante. Ceux qui n'aiment pas le "cringe-worthy" (littéralement : grincer des dents) passeront leur chemin, moi j'adhère complètement.
ET AUSSI
Honnêtement, tout le monde était plus en forme cette semaine et je n'ai pas de flop à déclarer (si ce n'est un Workaholics écrit à la va-vite et franchement dégueulasse, mais qui ne vaut pas la peine qu'on s'attarde dessus). Dimanche dernier, Girls a poursuivi sa bonne lancée en détruisant peu à peu la vie d'Hannah de manière plus émouvante que prévue. Shameless continue de nous offrir sa saison la plus solide, celle où je suis le plus investi dans la vie des personnages, tous sans véritablement d'exceptions. Croyez le ou non, j'ai également pris du plaisir à regarder HIMYM car on sent que Bays et Thomas ont pris soin d'offrir une belle conclusion à tout le monde (en même temps, ils ont eu neuf ans pour réfléchir à ça, c'est la moindre des choses). Pas de New Girl cette semaine mais un Cougar Town très réussi, comme à chaque fois que Ken Jenkins est de la partie. Brooklyn 99 nous a également pondu quelque chose de très solide et drôle, elle se positionne définitivement comme l'héritière de Parks & Rec.
Justified ajuste peu à peu ses problématiques et s'il est trop tard pour nous faire oublier que la cinquième saison était inégale au possible, il est encore temps de nous faire passer une bonne dernière ligne droite (en espérant juste ne plus refoutre les pieds dans cette maudite prison). La deuxième partie de Donjons et Dragons de Community était moins inspiré que la première, malgré la présence de David Cross et d'effets visuels sympa mais Jonathan Banks continue de vraiment s'imposer dans le groupe et les deux épisodes précédents étaient délicieux. Après Steve Buscemi, c'est au tour de Jeff Goldblum de faire le show dans le dernier Portlandia et Enlisted m'a beaucoup manqué. Voilà le topo. Non, franchement, pas de quoi se plaindre.
Sachez également que je viens de me replonger dans Battlestar Galactica et dans Legit. Les deux n'ont rien en commun si ce n'est que j'avais à peine fini leurs premières saisons. La première, je m'y remets car je suis actuellement sur un projet de SF. La seconde, car je m'ennuyais. Et dans les deux cas, je suis diverti mais pas suffisamment inspiré pour vous en parler plus longuement.
Et il faut vraiment que je rattrape mon retard sur Hannibal et The Americans. On en reparle.
LA RÉPLIQUE
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