Après le ratage complet de l’épisode précédent, il était difficile de faire pire. Les scénaristes sont parvenus à maintenir la barre et à ne pas mener « The Boat » au naufrage. Cela dit, on ne peut pas dire que la croisière était inoubliable et certains passages m’ont donnés le mal de mer.
Vous avez vu un peu comment j’ai enchainé les jeux de mots ? Bah même si c’était pas franchement subtil ou drôle, ça l’était tout de même plus que cet épisode. Cela dit, pas de quoi crier au scandale comme la dernière fois. Car l’épisode a un début, une fin et des intrigues au milieu. Laissez-moi m’exprimer à leurs sujets, de la moins bonne à la moins pire.
Et la palme de la plus ratée (mais ratée n’est pas forcément le bon mot car ce n’est pas comme si elle aurait pu être réussie) revient à celle d’Oscar et de Kévin. Et là encore, je suis indulgent car ça aurait pu être bien pire et on est pas passé loin du désastre. L’histoire d’amour entre Oscar et le sénateur pourrait presque être une belle histoire, si elle ne se résumait pas à une énième histoire d’adultère, une spécialité d’Angela. Alors quelle est la morale de cette intrigue (qui ne trouve hélas, pas vraiment de résolution, ce qui veut dire qu’on va encore se la taper jusqu’à la fin) ? Kévin n’est pas aussi immature qu’on veut bien le penser (mais en fait non parce qu’on découvre que son sérieux n’était qu’une faute d’inattention) ? L’amitié entre Oscar et Angela est plus forte que son amour pour le Sénateur ? Le karma se venge contre Angela pour ce qu’elle a fait subir à Andy (qui fut tellement traumatisé qu’il est devenu schizophrène depuis trois saisons au moins) ? Au moins, Toby m’a fait sourire. Quel boute-en-train ce Toby…
Oui, car voilà Andy, qui reprend cette fois sa casquette d’homme responsable, avec juste une petite touche de grand gamin de 40 ans. Un mélange toujours difficile à avaler, tellement le personnage fait la girouette ces derniers temps. On en apprend plus sur son enfance difficile, on retrouve son Josh Groban de frère sans vraiment en avoir envie et on le voit embarquer pour un voyage salutaire car maintenant, prions tous ensemble pour qu’il revienne des Bahamas dans trois semaines avec enfin, la stature d’un leader et la cohérence d’un bon personnage de série. De son côté, Erin est de moins en moins dupe (il lui aura fallu du temps mais sur l’échelle de Kévin ou d’Angela, c’est correct) et décide de faire un remake de la saison deux avec l’intérimaire. Allez les gars, on a plus d’idées, c’est bientôt la fin, soyons fou et recopions joyeusement nos anciens épisodes avec de nouvelles têtes.
Les originaux eux s’amusent toujours à jouer des tours à ce pauvre Dwight, et embauche cette fois de nouveaux complices. C’est complètement improbable (comment ne pas reconnaitre l’accent de Nelly ?) mais c’est old school, sans prétention et Rainn Wilson nous vend ça sans trop faire d’efforts. C’est une intrigue lourdingue mais qui reste le mieux qu’on à nous offrir les scénaristes dans cet épisode maladroit, anecdotique mais qui nous donne un peu d’espoir : un Andy nouveau ? Un Oscar libre ? Une ultime saison qui reste dans le médiocre sans retomber dans le mauvais ? Rêvons.
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