Court résumé : Après s’être emparé du nid d’aigle d’Hitler en Allemagne, la Easy Company passe ses derniers moments en Autriche. Les soldats sont dans le doute concernant la suite des événements : auront-ils assez de points pour échapper à l’enfer du Pacifique ?
Mon avis : La guerre est terminée. Bien du chemin parcouru depuis le camp Toccoa pour les hommes de la Easy Company. Bien des camarades laissés sur le champ de batailles, beaucoup de violence, de sueur et de sang. Le retour à la maison est mérité. Mais avant de se séparer, les soldats profitent de leurs derniers jours en Europe, des journées au paradis.
L’Autriche est superbe et donne un aspect lumineux à cet épisode, porteur d’espoir et de joie. La peur de mourir disparaît remplacé par l’attente du retour à la maison. Mais la guerre au Pacifique continue et les hommes comptent leurs points dans l’espoir de ne pas retourner en enfer. Quel soulagement lorsque Winters leur annonce que la Easy ne repartira pas au combat.
Certains commencent à prévoir le retour. Nixon propose un job à son ami Winters, qui décide d’accepter. Une scène aussi paisible que celle où Nixon et Winters partagent leurs souvenirs et leur prévisions fait du bien, après tant de bouleversements.
Parallèlement, il est temps pour ces hommes qui se connaissent comme des frères, de se faire leurs adieux. Shifty part le premier, après avoir gagné la loterie, mais son sort sera bien triste, puisqu’il sera blessé dans un accident de voiture. Car même si les combats sont terminés, certains soldats continuent de mourir. Janovec est victime d’un tragique accident tandis que Grant est gravement blessé par un soldat ivre. Speirs sera sans pitié avec cet ivrogne dans une scène qui est la part d’ombre de l’épisode. La vengeance est également présente lorsque Liegbott va rendre visite à l’homme qu’il prétend responsable d’un camp de concentration. Webster refuse d’assister à cette fusillade…
A part pour ces scènes plus dramatiques, le reste de l’épisode ne cesse d’occasionner des sourires et de l’émotion : Nixon découvrant la plus grande cave d’Europe, Malarkey pouvant enfin rentrer chez lui, Welsh pressé de retrouver sa Kitty, la scène de chasse… On revoit Sobel au détour d’une scène où ce dernier réalise que Winters est désormais bien plus gradé que lui. Winters se remémore son parcours lorsqu’il expose son CV à un major. Du D-Day à Bastogne, des flash-backs nous rappellent les moments forts de la série. Très bonne idée également de mettre en parallèle le discours du chef des troupes allemandes, avec le parcours de la Easy Company. Cela prouve que les camps ennemis sont des hommes avant tout, qui ont partagé la peur et l’amitié durant toutes ces batailles.
Pleine d’allégresse, la scène finale réunit tous les personnages (dont Compton, de retour) autour d’une partie de base-ball, tandis que Winters raconte leur devenir après la guerre. Je verse une larme, attristé de quitter ces personnes si attachantes, ces anti-héros devenus héros, des hommes dont l’action restera toujours gravé dans un coin de ma mémoire.
La force de Band of Brothers, c’est d’avoir mis en avant des hommes ordinaires qui se retrouvent dans des situations extraordinaires, loin de chez eux, et qui doivent faire preuve d’entraide et de courage. Une belle leçon d’histoire et d’humanité qui rend hommage à ces hommes, qui sont venus témoigner à chaque épisode. La série se termine d’ailleurs sur ce récit du vrai Winters, qui fut le personnage fil rouge de la mini-série : quand son petit-fils lui demande s’il a été un héros pendant la guerre, il répond que non. Il n’a pas été un héros, mais il a servi dans une compagnie de héros.
Une conclusion parfaite à une grande œuvre télévisuelle, que je vous encourage à nouveau à découvrir ou redécouvrir.
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