"Let it Snow" possède une atmosphère particulière et parvient à alterner émotion et légèreté. J'aime quand on suit une garde de nuit, et celle-ci m'a fait penser, à une plus petite échelle, à l'épisode "Blizzard", dans la première saison. Les couloirs vides, les décorations de Noël, la neige qui bloque l'entrée... et puis tout s'emballe et les médecins sont sur le qui-vive...
Commençons par les malheurs de Sam Taggart. J'ai toujours éprouvé de l'indifférence pour cette infirmière qui depuis son apparition n'a cessé de se plaindre et d'attirer des problèmes à ceux qui l'entourent. Luka, qu'elle a rendu mou du genou, l'infirmier Ben qu'elle a failli tuer dans un incendie, et puis Gates, qui n'avait vraiment pas besoin d'elle pour être un boulet. Linda Cardelini est une très bonne actrice et le prouve avec cet épisode mais son personnage ne m'a jamais enthousiasmé lorsqu'il est sur le devant de la scène. Et là, comme son Alex chérie risque de mourir après un accident de voiture, on nous ressert le coup du médecin qui doit soigner un proche. Déjà vu ? Oh que oui... Benton et son neveu, Carter et son cousin... J'avoue que c'est plutot traité avec retenue et sobriété, ce qui évite de tomber dans l'excès de mélodrame. C'est normal pour une mère d'être aussi à fleur de peau mais je trouve qu'elle est trop dure avec Gates (pour une fois que je suis d'accord avec ce type). La fin de l'épisode nous laisse dans le doute quand au sort d'Alex. Une partie de moi, qui ne supporte plus Alex depuis qu'il a changé de tête et n'apporte que des embrouilles à sa mère, voudrait qu'il meure. Mais on a déjà eu la mort de Pratt en début de saison, et ça fera un peu too much. Surtout que pour cette dernière saison, je veux que les personnages retrouvent la joie, au lieu de sombrer encore plus dans la dépression...
A côté de cette intrigue pesante, place à la légerété et direction Omaha, où l'on retrouve les docteurs Banfield et Morris coincés à un congrès de médecine à cause du blizzard. On peut tout d'abord se demander si on a pas affaire à une intrigue bouche-trou, quelque chose de tellement léger que c'est du foutage de gueule (parce que les scénaristes nous ont déjà fait le coup plusieurs fois les années précédentes, souvenez-vous l'intrigue du fromage !). Et bien non, malgré la légéreté, ces scènes sont très réussis et nous permettent un nouveau regard sur les personnages. Banfield se confie un peu plus à Morris, tandis qu'on en apprend plus sur l'enfance de celui-ci. Les deux médecins se rapprochent et j'étais mort de rire lorsqu'ils se sont mis à chanter ! Le regard de Scott Grimes lorsqu'il voit sa supérieur prendre le micro, est précieux ! Très bonne alchimie entre les deux acteurs.
Le reste de l'épisode n'est pas inoubliable. Les internes se méfient de Neela depuis qu'elle a réprimandé Andrew, le proçès concernant ce dernier débute mais semble vite expédié, Chaz doit annoncer la mort d'une adolescente au petit frère de celle-ci et il est aidé par Brenner (que les scénaristes continuent de rendre plus appréciable). Voilà. Un épisode bien dosé et agréable à suivre, malgré son manque d'originalité, et où les acteurs nous livrent une très bonne prestation.
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