15.16 The Beginning of the End


Au programme de cet épisode de Saint Valentin : du sang, des patients en costume et le retour du fils prodige des urgences, le docteur John Carter ! « This guy is a legend » comme le dit si bien Morris ! 

Noah Wyle avait quitté la série il y a déjà quatre ans et on ne l’avait pas vu depuis l’arc africain de la douzième saison, le voilà de nouveau, et c’est comme si on ne l’avait jamais quitté ! Les scénaristes ont bien géré ce retour, même si ce n’est pas ce qui est au centre de l’épisode. On accentue sur le fait que les urgences ont beaucoup changé depuis son départ, puisque les petits nouveaux ne le reconnaissent pas. Jolies retrouvailles avec Sam, Neela et surtout Morris. « You follow my advice Archie, you set the thone ! ». Heureusement qu’ils y ont pensé, cette phrase rituel est approprié maintenant qu’Archie a enfin fait ses preuves. Toutes ces retrouvailles n’ont bien sûr pas le même impact que si Abby, Luka ou Kerry avaient encore été dans les parages, mais on devra s’en contenter pour l’instant. Dommage qu’il n’y ait que Jerry dans le staff pour accueillir Carter, où sont passés, Haleh, Malik et Chuny ? Au moins on évoque le passé, avec une référence amusant à Doug, « le gars qui est parti à Seattle après avoir mis enceinte une infirmière », et aussi à Mark, qui a tout appris au jeune docteur Carter. Chouette également le clin d’œil à Abby et Luka ! Apparemment, John semble rester jusqu’à la fin, puisqu’il est réembauché au County par Banfield, dans une scène très bien écrite. Mais il y a encore du mystère dans l’air : John semble évasif au sujet de Kem, semble ému lorsqu’il est confronté au souvenirs de son fils mort-né, ne parle pas beaucoup de l’Afrique et l’épisode se termine sur une scène qui m’a vraiment angoissé : John en pleine dialyse ! Ne me dites pas qu’ils vont le tuer pour terminer la série ! Ce serait une honte ! Il y a déjà eu tellement de cadavres dans la série, pas Carter quand même, vous n’allez pas osez ! Allez j’espère que c’est juste un prétexte pour le faire revenir avec une histoire passionnante derrière, parce que sinon ça risquerais de me gâcher la fin. Mais je ne boude pas mon plaisir, ça m’a fait un bien fou de le revoir. Ce type, c’est un peu comme mon grand frère, j’ai grandi en même temps que lui et je veux que la série se termine sur lui (vivant si possible !).

Je suis ravi que les scénaristes poursuivent l’histoire de la petite Lucy qui avait commencé dans l’épisode précédent. Son père n’est jamais revenu et l’état de sa mère s’aggrave de jour en jour. Et si mes intuitions sont bonnes, il semblerait que c’est le docteur Banfield qui ne va pas tarder à l’accueillir. Si celle-ci demande à sa nièce d’être sa mère porteuse, la discussion qu’elle a avec la fillette à la fin de l’épisode laisse entendre que ce pourrait être une bonne solution pour le médecin afin de reconstruire une famille. Pas forcément très subtile tout ça, mais ça a le mérite d’être efficace et de faire avancer les choses. Et puis j’aime beaucoup Banfield, c’est vraiment un personnage super bien écrit, servi avec talent par Angela Bassett.

Les autres personnages s’en sortent pas trop mal, mais c’est moins convaincant. J’espère que la dispute entre Morris et Claudia ne va pas s’éterniser et que Gates et Sam vont vite se remettre ensemble, parce que j’en ai marre de les voir jouer au chat et à la souris. Au moins, Alex était pas trop énervant et on a le droit à une scène de basket sur le parking, ça faisait longtemps ! Quand à Neela et Brenner, ils forment toujours un couple en pleine alchimie, mais Ray vient déjà foutre son grain de sel. Cette chanson qui est utilisé deux fois permet deux beaux montages (merci au vétéran Jonathan Kaplan) mais ça sonnait un peu creux, un peu trop teen-movie. C’est ce que je reprochais à la romance Ray/Neela et je préfère la maturité du couple qu’elle forme avec l’australien. De toute façon, elle va devoir vite faire son choix, il ne reste que six épisodes !

À côté de ça, il y avait des patients, plutôt intéressant. Le type et ses potions d’amour, véritable Cupidon, permettait quelques scènes plutôt légères (Jerry en grande forme !), et j’aime bien quand les patients sont originaux et costumés, encore un retour aux sources de la série. Tout comme les gros plans sur les blessures ouvertes et le sang qui gicle, ça m’avait manqué ! A noter également que l’ouverture de l’épisode, avec une vision de chaque couple qui s’éveille ressemblait beaucoup à celle de l’épisode « Walk in the Woods » de la septième saison.

Voilà, Carter est de retour, et comme l’indique le titre de l’épisode, c’est le début de la fin. Je suis partagé entre un mélange de nostalgie, d’excitation et d’appréhension et j’espère que je ne serait pas déçu.

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