Tout d'abord, je voulais m'excusez pour l'aspect irrégulier de mes chroniques ces derniers temps. J'ai passé du temps à m'occuper de The Shield et d'Urgences, mais c'était à l'époque où ma connexion Internet fonctionnait correctement. Désormais je suis dans l'obligation de poster moins souvent. Je m'en excuse. Je continue bien sûr à chroniquer chaque épisode de l'ultime saison d'Urgences, ceux de The Office, 30 Rock, Flight of the Conchords et bientôt de la troisième saison de Breaking Bad. Mais pour ce qui est d'Entourage, la nouvelle venue du site (merci à Tao pour cette découverte !) je vais devoir me contenter de bilan de saisons plutôt que du épisode par épisode. En même temps, j'aurais eu du mal tellement j'ai enchaîner rapidement les huit épisodes de cette première saison, diffusé en 2004 sur HBO.
Bon je l'avoue tout de suite, ce n'est pas la série du siècle et HBO nous a habitué à une plus grande finesse d'écriture. Cela dit, l'ambition d'Entourage n'est pas de nous proposer des scripts en béton, ni un drame existentiel puissant. Non, c'est juste de nous faire passer un bon moment. C'est juste d'être léger, cool, sans prise de tête. Agréable. Et ça c'est gagné ! Dès le pilote on est conquis (si on met de côté le générique vraiment laid et agaçant). On suit les aventures de Vince, un jeune acteur plein de panache qui débarque à Hollywood avec sa bande de potes : son meilleur ami Eric, manager maladroit en amour ; Johnny Drama le frère acteur has-been et Turtle l'homme à tout faire qui a toujours un plan foireux à proposer. Ils sont tous attachant et forment une bande d'amis avec lequel on a envie de passer toutes nos journées. Impossible de s'ennuyer au rythme de leurs folles après-midis sur les plages californiennes ou leurs soirées déjantés dans les clubs VIP. La série se veut une vision décontracté du rêve américain et de la machine hollywoodienne. Cela permet l'intrusion de nombreuses guests (Scarlett Johnasson, Jessica Alba, Jerry Seinfeld, Mark Walhberg également producteur du show) et le décor d'Entourage ajoute une bonne dose de fun et de coolitude. Sans oublier les seconds rôles, tous excellents, avec en tête Ari Gold, l'agent de Vince, personnage déjà culte par sa répartie et son grain de folie (et l’interprétation impeccable de Jeremy Piven). Eric reste mon personnage favori, le plus attachant, celui qui est le plus proche du public et qui réussit encore à garder la tête froide. Pour combien de temps encore ? La bande d'amis va-t-elle résister malgré le succès et tout les parasites qui tournent autour de Vince ?
Ce sont des questions qui planent à la fin de cette première saison (trop courte), qui voient Vince embarquer New York pour tourner "Queens Boulevard", un film indé qui lui tient à coeur. Huit épisodes, c'est trop peu, tout comme vingt minutes. Bien sûr cela donne du rythme aux épisodes, mais ne permet pas d’approfondir assez les différents intrigues. C'est dommage, c'est pourtant ce qui pourrait donner au show une dimension plus abouti. Mais on ne boude pas son plaisir parce que c'est léger, écrit avec suffisamment d'humour et continuité pour fonctionner et agrémenter d'une bande son pas mal du tout (Kings of Leon, Franz Ferdinand, etc...). J'espère que la deuxième saison continuera sur cette lancée et fera passer la série à la vitesse supérieure. Et j'aimerais bien également que Vince est un peu plus de personnalité !
Entourage est une friandise addictive, qui si elle ne brille pas par son originalité et sa réalisation, possède un univers qui permet à chaque fois de passer un excellent moment.
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