On m'avait prévenu. Nurse Jackie, au début, c'est vraiment inconsistant, il est difficile de s'attacher aux personnages, etc... Je suis d'accord. On m'avait aussi dit que par la suite, ça s'améliorait. Et bien voilà, ça y est.
Ces deux épisodes sont une réussite. Ils ne sont exempts de défauts certes (l'affreux générique est toujours là), mais on est sur la bonne voie. Premier point, j'aime de plus en plus la plupart des personnages. Edie Falco s'impose et commence à asseoir vraiment son personnage (même si on ne s'intéresse plus vraiment à ses anti-douleurs), sa pote chirurgienne anglaise ne manque pas de répartie, Zoey est adorablement crispante et attachante, et franchement, Cooper avec ses mères lesbiennes et son syndrome de la Tourette est mon petit favori ! Ils sont tous très bien développés ici, en douceur, sans éviter quelques clichés, mais c'est par là qu'il faudra passer pour enfin les apprécier et les humaniser. L'atmosphère de l'hôpital fonctionne vraiment bien, c'est une immersion à chaque épisode. Et les patients sont bien traités, en général. L'épisode six est véritablement émouvant, avec le retour d'une ancienne infirmière atteinte d'un cancer qui vient passer ses derniers jours aux urgences. Son interprête est bouleversante et les scénaristes ne tombent pas dans le pathos, alternant moment de légèreté et de terrible gravité.
Seuls points noirs au tableau pour l'instant : l'histoire de la fille de Jackie qui m'ennuie et des conclusions un peu baclés et qui tombent parfois dans la facilité. Cela dit, la série trouve enfin son équilibre et les choses se mettent en place à mesure que mon interêt pour Nurse Jackie grandit.
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