7.01 Nepotism


Comme vous le savez, The Office est l'une des premières séries que j'ai chroniqué sur ce blog et alors qu'elle attaque sa septième saison, l'une des plus vieilles comédies encore à l'écran. Il est très dur pour moi d'être objectif tant j'aime son univers, ses personnages, tant je suis un véritable fan. Chaque season premiere est un mini-événement pour moi et j'attends beaucoup de cette saison, surtout qu'il s'agit de la dernière pour Steve Carrel, un tournant décisif pour l'avenir du show.

"Nepotism" est, autant le dire d'emblée, le season premiere le plus faible de toute l'histoire de la série. Passé la surprise du génial lip-dub d'ouverture, du nouveau générique enfin réactualisé et le plaisir de retrouver les personnages, on ne rigole pas beaucoup. C'est bien sûr Michael qui s'en sort le mieux, ce bon vieux Michael Scott, qu'il va falloir savourer avant son futur départ. Ici, il embauche son neveu comme stagiaire et comme tout le monde le déteste, il finit par lui mettre une fessée. Une intrigue un peu poussive mais qui permet au moins d'avoir une joli scène final où tout le monde se réunit autour de Michael. On se moque pas de lui, on rit avec lui et c'est toujours sympa à voir, une petite victoire pour le personnage. 
"I saw Inception this summer. Or at least, I dreamt I did".
L'intrigue secondaire où Pam organise une farce pour Dwight dans un ascenseur qui tombe en panne, était elle aussi poussive et bien que discrète, elle annonce déjà que les scénaristes ont du mal à se défaire de l'aspect caricatural d'un personnage comme Dwight, qui s'essoufle. Il va falloir lui trouver de nouvelles choses à faire, Rainn Wilson a assez de talent pour évoluer. Cela dit, Jim semble plus souriant que l'an dernier et son couple avec Pam me fait toujours de l'effet, malgré ce qu'en diront certains. 

Sinon, on apprend un peu comment on évolué les personnages durant l'été. Du nouveau couple formé par Erin et Gabe au nouveau statut de Kelly. Rien de vraiment hilarant mais au moins, tout le monde est présent.

La septième saison commence en nous exposant les erreurs qu'elle pourrait commettre : caricaturer des personnages jusqu'à l'épuisement, user de gimmicks prévisibles, tourner en rond et ne plus nous faire rire. La sixième saison avait réussi à rester à la limite de tout cela, je souhaite donc à celle-ci de faire des efforts et de ne pas se jeter dans la gueule du loup. La futur séance de psychanalyse entre Michael et Toby m'excite beaucoup en tout cas, et je suis encore loin de ne plus adorer The Office ! Juste un peu inquiet...

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