La première saison de Bored to Death avait été une grosse frustration pour moi. Avec un cast, un univers et des personnages pareils, il y avait moyen de faire tellement mieux. Je n'ai donc pas vraiment d'attentes pour cette suite, même si j'aimerais bien que la série ait un semblant de fil conducteur et d'enjeux plutôt que de se reposer tout le temps sur des comédiens en roue libre.
Cette reprise m'a paru sympathique. On retrouve avec plaisir les personnages, qui n'ont pas vraiment changé depuis la dernière fois. On retrouve une enquête amusante de Jonathan dans le milieu des clubs sado-masochistes, qui valait surtout pour la course dans les rues de New York en costume de cuir. On retrouve la dépression de Ray où Zach Galifianakis s'en donne à coeur joie. Et bien sûr, Ted Danson et son élégance, ses souvenirs des seventies. Il semble juste que chacun aura le droit à quelques bouleversements cette année : Jonathan devient prof en plus d'être détective, Ray perd sa petite amie et George doit lutter pour sauver son magazine et se séparer de sa boisson favorite, l'Orangina.
Bored to Death, c'est encore l'amour des détails, des dialogues existentialistes n'importe où et dans n'importe quelle situation, et un manque de solidité qui l'empêche d'exploiter tout son potentiel.
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