La dernière image du dernier épisode nous laissait en plein suspense, et m'a hanté pendant un moment. D'emblée, l'identité de l'ombre qui squatte le grenier de Hank est révélé, il s'agit de sa soeur. Si on peut être d'abord déçu de cette révélation assez rapide et sans grand danger, il semble que le retour de Stephanie dans la vie de Hank va avoir des répercussions intéressantes et participer à rendre le personnage encore plus complexe.
Après deux loners excellents, on revient avec cet épisode à l'intrigue lancé dans le pilote, et on retrouve Robert Lindus, le milliardaire manipulateur qui embauche nos deux détectives pour sortir de prison. Et alors là, tout va très vite. On a une scène de cambriolage génial, pleine de malice et d'humour. Une course poursuite aussi drôle qu'elle surprend et celui qu'on croyait l'ennemi principal de la saison qui trouve la mort, soudainement. Juste au moment où débarque Gustafson. Un enchaînement d'évènements jouissifs qui m'ont rappelés Breaking Bad (et c'est un beau compliment), parce qu'on se laisse envoûter par un récit qui surprend sans cesse et plonge un duo que l'on adore déjà dans un océan de problèmes.
J'aime également la manière dont le show jongle avec différents tons. Grâce aux bonnes répliques et à l'auto-dérision de Britt et Hank, on évite les clichés policiers tout en assistant à de belles scènes du genre, et les thèmes de l'amitié, la romance et la corruption sont revisités avec beaucoup de fraîcheur. Aucun des personnages ne semble unidimensionnelles, pas même Gustafson qui, bien qu'il fasse son boulot de flic, a toujours de la compassion pour son ancien partenaire. Ah oui et la réalisation est toujours impeccable.
Donc oui, un excellent épisode, et un début de saison qui rappelle un peu l'enthousiasme qu'on a pu connaître au tout début de Breaking Bad. Sauf que cette dernière va bientôt se lancer dans sa quatrième saison et que l'on sait déjà que Terriers n'aura pas plus de treize épisodes. Monde cruel...
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