3.06 When The Saints Go


D'abord, je voulais redire à quel point le générique est atroce. Esthétiquement et musicalement parlant. 

Ensuite, je voulais redire à quel point Edie Falco est une bonne actrice et que Merrit Wever est le rayon de soleil de la série. 

Enfin, je voulais redire à quel point la série tourne en rond et n'a plus rien à raconter. Et tant qu'elle n'aura rien de neuf à me proposer, je continuerais de me répéter. Mais tant qu'elle aura des acteurs que j'aime bien et une poignée de personnages auxquelles je me suis attaché, je continuerais de regarder. 

En vrac, je peux tout de même dire deux mots sur l'épisode : on y voit l'arrivée de Kelly, un infirmier au prénom de femme, qui tape sur les nerfs de tout le monde et fait de l'ombre à Sam, un personnage déjà bien effacé et inutile. On y voit Akalitis dire adieu aux saints de l'hôpital dans une intrigue fil rouge qui ne va nulle part si ce n'est donner un beau titre à l'épisode et de belles scènes dans la chapelle vide. Comme si les scénaristes imaginaient une intrigue seulement pour assouvir les belles images et métaphores qu'ils ont en tête, en dépit des personnages. On y voit une Zoey amusante mais dont l'intrigue avec Lenny ressemblait trop à un mauvais épisode de Grey's Anatomy. On y voit un Cooper qui continue de jouer les victimes et se confie à un patient qui n'aura aucun impact sur lui ou le spectateur. Et bien sûr, on y voit Jackie qui continue de mentir à Kevin, à Eddie, à tout le monde et qui est très malheureuse de voir sa petite famille heureuse alors qu'elle continue de prendre des calmants sans qu'à aucun moment une once d'évolution ne vienne troubler son quotidien. 

Tout cela recommencera à n'en pas douter au prochain épisode et à moins d'un miracle, la série semble condamné à répéter la même chose jusqu'à la fin. Bon sérieusement, j'arrête quand moi ?

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