L'Arcadian a été le fil rouge d'une sixième saison décousue et il est temps d'en finir avec un dilemme interminable : doit-on aller de l'avant ou se complaire dans la nostalgie ? Derrière cette question, c'est le problème d'une série toute entière qui est posé et à moins que le season finale ne soit un miracle, il semble clair que les scénaristes ont choisis leur camp : le status quo.
Je vais donc passer assez vite sur cet épisode n'a pour seule fonction de conclure une bonne fois pour toute l'intrigue de l'Arcadian et la romance entre Ted et Zoey. Leur rupture est inévitable et nécessaire. Si elle avait commencé avec fraîcheur, leur histoire a été un boulet pour la saison toute entière et comme le dit Ted, sans aucune subtilité, il faut parfois savoir détruire le passé pour mieux reconstruire par-dessus. En gros, dégage Zoey, place à la Mère ? On le saura (ou pas) la prochaine fois. Après, que le vieil hôtel new-yorkais survive ou pas, je m'en fiche pas mal. Parce que de toute manière, les choses rentrent à leur place : Barney se réconcilie avec le reste du groupe, Ted redevient un célibataire endurci et tout le monde garde son travail. C'était au moins l'occasion d'avoir une nouvelle dose de Bob Odenkirk, d'avoir quelques jolis rimes délivrés par Jason Segel et un rêve doucement idiot nous montrant Barney dans le rôle d'un vieil architecte. Pour ce qui est de Robin et Lily, il va être dur de détruire pour reconstruire car il n'y a même pas de chantier en cours, du vide, rien du tout. À peine un début d'intrigue de grossesse très vite avortée (oui, je joue dans la même cours que les scénaristes niveau jeu de mots pourris).
"Landmarks" est un épisode utilitaire, à peine divertissant et qui hésite entre l'ancien et le nouveau, sans jamais vraiment prendre de décision. Le season finale aura donc cette lourde tâche et je crains le pire...
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