D'abord, je tiens à m'excuser de ne pas être plus présent sur le blog ces temps-ci : j'ai une infection à l'oeil qui m'empêche de consommer autant de séries que d'habitude et d'écrire à leur sujet. Si tout va bien, les affaires vont reprendre bientôt, avec de belles surprises. Mais pour l'instant, c'est un peu calme, navré. Je n'ai, par exemple, pas pris le temps de parler de l'épisode précédent, qui était vraiment pas mal, en particulier en ce qui concernait Dwight. Mais je ne peux m'empêcher de me faire mal à la rétine pour parler de "Customer Loyalty", épisode qui est censé récompenser le client fidèle, c'est à dire nous, c'est à dire moi, pour neuf ans de bons et loyaux services.
Et pour ça, comme l'avait promis Greg Daniels, on nous présente enfin l'envers de la caméra, les coulisses derrière le mockumentaire. J'avais déjà apprécié de voir Jim s'adresser directement au caméraman lors du season premiere et j'en attendais plus. Mais lorsque je vois cette scène où le perchman vient réconforter Pam, je me dis qu'il est trop tard finalement et que tout cela est trop forcé. Déjà, ça n'explique en rien le pourquoi du comment d'une équipe de preneurs d'images qui squattent un bureau pendant neuf ans à Scranton. Et ça sonne quand même vachement hypocrite de voir un type demander un peu d'intimité lorsqu'une des personnes filmés se met à pleurer alors qu'en neuf ans, l'occasion d'en faire autant s'est présenté mille fois. La compassion de ce perchman arrive neuf ans trop tard et même si ça part d'une bonne intention de la part de Greg Daniels, j'ai du mal à avaler ça.
Tout comme la grosse dispute entre Jim et Pam. Elle a beau être très bien interprêtée, presque crédible et presque émouvante, on sait tous que le happy end est inévitable et que mettre en danger le couple phare de la série, c'est juste un moyen de gagner du temps de manière un peu artificielle en attendant la fin. On sait tous que Pam va rejoindre Jim à Philadelphia et qu'ils vivront heureux jusqu'à la fin de leurs jours. Et puis si j'avais été Pam, j'aurais justement demandé à l'équipe documentaire de me filer l'enregistrement du récital de Cécé pour l'envoyer à Jim et le problème aurait été réglé. Ce qui me fait peur aussi, c'est de voir Jim se transformer en connard pour satisfaire les scénaristes, qui ont déjà bien bousillé le personnage d'Andy pour les mêmes raisons. Attention.
J'ai nettement préféré la petite aventure de Dwight et Darryl. Légère certes, mais qui nous préparait à la fin de la série de manière plus organique, moins tiré par les cheveux. La loyauté et l'amusement qu'on peut avoir à rester à Scranton, ce sont des questionnements qui nous tiraillent en tant que spectateurs depuis déjà longtemps et cette petite intrigue toute bête qui fait sourire avec des gags visuels a tout même réussi à m'émouvoir. Car je me suis dit que moi aussi, "i'm gonna miss the business paper". Que Nellie et Toby ont des choses drôles à nous offrir, que Erin et Pete devraient être en couple car tout le monde se fout complètement d'Andy aujourd'hui (même si on va devoir se payer son retour et ses conséquences pendant un moment), que cet épisode nous a offert de bons moments, des choses drôles et en accord avec chacun des personnages.
Que c'était, malgré toute la maladresse de cette scène méta, l'un des épisodes les plus solides et consistants que nous a offert The Office depuis très longtemps. Et que le cold open était vachement bien. Et que Jenna Fisher était superbe, malgré tout. De l'espoir, enfin.
Commentaires
Enregistrer un commentaire