Euh... C'est trop bien !
En général, quand une série fait l'unanimité, je me méfie. Je bloque même parfois. C'est le cas actuellement pour Hannibal et ça l'était pour Orphan Black. Surtout que, le fantastique n'étant pas mon genre de prédilection, j'ai encore plus traîner des pieds avant de m'y mettre. Quel couillon ! Résultat des courses : il m'aura fallu à peine un weekend pour visionner cette (trop courte) première saison et réaliser à quel point... c'est trop bien ! Alors oui, attention, cette chronique n'aura que peu d'intérêt au-delà d'une succession de termes enthousiastes et redondants sur la qualité du truc. Mais bon, ça faisait longtemps que je n'avais pas été enthousiasmé alors vous ne m'en tiendrez pas rigueur...
De mémoire, je n'avais pas vu une série avec autant de confiance en elle installer aussi parfaitement un univers original et des personnages attachants en un temps aussi record. Le pilote est bien foutu et dès le troisième ou quatrième épisode, on sait qu'il est hors de question d'arrêter et qu'il y a peu de chances que la série ne nous laisse tomber. La confiance fut totale pour moi en tout cas et mon émerveillement n'a cessé de grandir tout au long de ces dix épisodes où l'on ne s'ennuie jamais.
Je ne vais pas vous résumer l'histoire car non seulement elle est complexe (mais toujours limpide à l'écran), mais je veux vraiment que vous regardiez ça sans aucun à-priori. C'est une série canadienne, avec une comédienne superbe qui intérprête un tas de rôles avec un talent fou qui mérite une pluie de récompenses et tout notre amour. C'est tout ce que j'en dirais car il faut regarder, maintenant. Et histoire de vendre encore plus Orphan Black, je dirais que Joss Whedon a trouvé son héritage : univers maitrisé, galerie de personnage riche et attachant, dialogues percutants qui ne manquent pas d'humour, réalisation aventureuse (c'est un bonheur pour les yeux), récit ambitieux qui a le potentiel de durer sur plusieurs saisons et actrice principale merveilleuse. Et juste pour info (pour ceux qui ont vus), mon clone préféré est Allison.
Merde, j'ai dit le mot clone. J'en ai déjà trop dit (et Allison m'en voudrait). Il ne faut pas trop en dire, juste dire que c'est trop bien et vous ordonnez de regarder. Maintenant ! Putain, j'ai hâte de voir la suite et je n'avais pas autant frémi devant une série de ce genre depuis... Firefly.
Voilà, c'est dit.
P.S. : Ce billet n'a aucune valeur si ce n'est faire de la publicité pour la série. Comme elle le mérite et que je n'étais pas plus inspiré et que je voulais crier ma joie au monde malgré mon manque de temps, je ne culpabilise même pas. Et je pars comme un prince avec autant d'allure que Felix quand il sort d'une pièce en boudant...
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