Will & Grace [Saison 6]

C'est toujours casse-gueule pour une sitcom de ne pas trop modifier sa formule tout en ne se reposant pas trop sur ses lauriers. Cette saison parvient plus ou moins adroitement à retomber sur ses pattes.


Si je me serais à nouvea passé des fat jokes, la grossesse et l'absence de Debra Messing pour 6 épisodes offre le devant de la scène à Jack et Karen qui deviennent définitivement les stars de la série. "Will & Grace" me manquait un peu mais "Jack & Karen" m'a régalé.

Sean Hayes a l'occasion de jouer de nouveaux trucs et j'ai trouvé très sympa son arc d'infirmier, sa relation avec son fils et le fait qu'il ait enfin un petit ami (mon pote Dave Foley de #NewsRadio). Dommage qu'ils ressemblaient à deux cousins qui se touche mais c'est déjà ça.

La mort de Stan permet d'essayer un tas de trucs avec Karen. Trop souvent, c'est avec une avalanche de guest-star pas toujours drôles (J.Lo c'était à prévoir mais j'attendais mieux de John Cleese). Mais Mullally est au top et dès que Rosario est dans le coin, c'est parfait.

Quand à Will, il fonctionne étonnamment bien sans Grace et en mode plus "secondaire", surtout lors de son arc avec sa mère, la géniale Blythe Danner. J'attends de voir où mènera sa romance avec Bobby Cannavale. Au moins, il a une romance et elle débute plutôt bien.

Et si Grace est peu présente, elle et Leo sont au centre du meilleur épisode de la saison, "Last Exit to Brooklyn", vaudeville à mourir de rire !

Voici donc mes 3 épisodes favoris: 
6.02 Last Exit to Brooklyn 
6.10 Fanilow (merci Debbie Reynolds !) 
6.19 No Sex 'n' the City (merci Bebe Neuwirth !)

"No Sex 'n' the City" est d'ailleurs un enchaînement de références à la Must-See TV puisqu'au même moment se terminait #Friends et #Frasier et que #WillandGrace devenait la seule sitcom restante de la grande époque NBC.


Les 3 épisodes les plus médiocres : 
6.05 A-Story, Bee-Story 
6.11 The Accidental Tsuris (Geena Davis en soeur de Grace, ça marche pas) 
6.12 A Gay/December Romance

Bref, c'est de plus en plus inégale mais l'énergie est encore là. La série ne manque pas d'idées pour se réveiller à l'occasion et est plus drôle quand elle se repose sur son cast que ses guest-stars (Dylan McDermott, Jack Black et James E. Jones sont particulièrement inutiles).

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